Chronique livre documentaire Dans les arcanes de Hokuto no Ken – L’héritier de l’apocalypse

Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà lectrice ou lecteur, voire les deux à la fois, de cette critique et éventuellement bientôt de l’ouvrage Dans les arcanes de Hokuto no Ken – L’héritier de l’apocalypse (Third Éditions). Guillaume Lopez et Paul Gaussem, s’intéressant à la genèse de l’oeuvre de Tetsuo Hara et Buronson. Sûrement non sans s’y infliger quelques cicatrices à force de recherches.

Dans les arcanes de Hokuto no Ken - L'héritier de l'apocalypse

Nous le suggérions préalablement, l’ouvrage s’inscrit surtout dans la création de la franchise, au sens très large. Ainsi que son progressif impact et son héritage. Essentiellement à propos du manga originel et des animes principaux. Le documentaire ne s’attarde en revanche pas sur les dérivés, quelques allusions uniquement. Ni sur une présentation hyper complète des personnages et de l’histoire.

Par conséquent, évidemment vous en apprendrez déjà beaucoup sur le scénario et ses événements. Sans qu’il y en ait pour autant trop, à vous laisser songer que cela ne sert plus à rien de lire et regarder HNK / KLS. À la place, on reviendra jusqu’à la jeunesse des 2 hommes derrière la franchise. Mais pas uniquement ! Le scénariste et l’illustrateur susnommés, voyant d’autres importantes personnes jalonner leur passage. Y compris au niveau des inspirations, pleinement évoquées en farfouillant dans le parcours de ces artistes.

Les influences figurent tout autant, si ce n’est davantage dans le décryptage. De la base action, rassemblant autant les inspirations états-uniennes des films du genre, que les 2 artistes ont bien connu suite à l’emprise américaine sur le Japon. Que les œuvres nippones et plus globalement asiatiques, articulées autour des arts martiaux. Donnant lieu dans Hokuto no Ken, a une palette de styles très importante. Autant pour les combats en eux-mêmes, que dans le scénario.

Dans les arcanes de Hokuto no Ken - L'héritier de l'apocalypse

Ce dernier se fondant au sein d’une atmosphère post-apocalyptique. Thématique retournée sous de nombreux aspects au fil du bouquin. Dogmes, médiums, pensées humaines… Les 4 mains vont loin, pour retourner la terre embrasée de Ken le Survivant. Le caractère torturé de Kenshiro, dans ce monde aussi dangereux que celui d’avant, mais où les codes sont plus directs, y trouve ses origines.

Et ce bien au-delà d’une simple aventure de castagne, en poursuivant la trace de sa dulcinée. Les sentiments étant également à l’honneur, la famille, l’amitié, la transmission avec ces gosses que le survivant de l’enfer se traîne comme des boulets (qui n’y a jamais pensé ?)…

Entre la couverture classique de Nicolas Côme et celle First Peint de Daniel Warren Johnson, on ressent une véritable continuité bienvenue. Du moment où notre héros du futur est mal en point, encore habillé, avec sa rage montant, puis explosant sur la seconde image. 

Conclusion

Livre d’enfer, Dans les arcanes de Hokuto no Ken – L’héritier de l’apocalypse remplit la cervelle au lieu de l’exploser ! Un très bon moyen par ailleurs pour les détractrices/eurs (surtout quand en réalité iels ne se sont pas penché.e.s dessus), de comprendre Ken le Survivant. Pour enfin s’y mettre Hokuto ou tard…