C’est l’histoire de la Wii, le cycle éternel, d’un constructeur qui se dit, soyons la Révolution ! Chanson hommage pour la console qu’aborde Thomas Pillon durant L’histoire de la Wii – Révolution de palais à Kyoto (Third Éditions), regain de forme pour la firme.
Soyez rassuré.e.s, tout comme lors de nos parties à Wii Tennis, toutes remportées face à des personnes qui se levaient et se croyaient à Roland-Garros, vous pouvez rester confortablement assis.e.s ou allongé.e.s pour lire cet ouvrage et notre critique. Même si effectivement, la détection de mouvement fut la révolution, qui fit de la Wii un succès. Précisément, car elle apportait une accessibilité à qui que ce soit, avec des jeux pour un large public. Dont les non habitué.e.s, qui se sentaient délaissé.e.s par la course à l’échalote des autres sociétés. Bien qu’il ne s’agisse pas de la première fois qu’on se retrouve face à une telle proposition. Diverses formes s’y sont essayées, parfois même sans un contrôleur et jouant avec une caméra. Pourtant, que sorte prochainement un tel ouvrage sur l’EyeToy, on n’y croit pas trop.
Mais Nintendo qui sortait de 2 succès mitigés au niveau de ses consoles, a su se démarquer et convaincre les divers panels, via différents biais. Comme nous le démontrent les 17 chapitres du bouquin. Nombreux donc, car finalement courts, tournant vers plus ou moins 10 pages chacun. Offrant une variété et un dynamisme en correspondance au catalogue de la plateforme. On débute tout de même avec sa genèse, soit un passage plus long et absorbant. Histoire de Nintendo à un moment charnière de sa vie, par la transmission de témoin à Iwata Satoru. Déclic de la détection de mouvements. Le cheminement jusqu’à sa sortie…
Une sortie éclatante en ventes, tant la rupture des stocks fut invraisemblable et on y revient ici également. De même pour le jeu de lancement le plus recherché : The Legend of Zelda The Twilight Princess, existant aussi sur GameCube, ce qui n’est pas innocent. En marge de Wii Sports, davantage qu’une démo associée à la console, un vrai phénomène ! Ce que la marque saura faire perdurer avec ses « party games » rassembleurs, une approche de la communication différente…
Forcément, tout ne peut fonctionner pour le mieux. Dont l’immense piratage la touchant. Tandis qu’on suivra également les réponses sur le terrain de Sony et Microsoft. Alors que Nintendo au-delà des JV propres à ce support, possède des légendes disponibles sur le WiiWare, en faisant une grande force. En approchant du terme de la lecture, on suit celui de la vie de la console sur le devant de la scène. Avec pour la prolonger, des accessoires, dont le Wii MotionPlus pour une meilleure précision. Ou encore sa nouvelle version pour le petit coup de fouet, en parallèle à la WiiU. Qui n’est justement pas son édition identique, avec juste une mablette en plus. Malheureusement les médias d’un faible niveau intellectuel ont empêché aux joueuses et joueurs de comprendre ce qu’elle était. Rendant la suite infernale…
L’histoire de la Wii – Révolution de palais à Kyoto – First Print délivre en bonus une autre couverture de Pierre Roussel, ainsi qu’un ex-libris. Jaquettes qu’on adore particulièrement, où on s’éclate à retrouver les jeux vidéo sous de mignonnes représentations.
Conclusion
Balayant moult sujets, de bien avant ses préparatifs jusqu’à sa succession, d’un coup de Wiimote, L’histoire de la Wii – Révolution de palais à Kyoto rend autant honneur, qu’il informe, sur cette console qui aura marqué également les maisons de retraite. Comme de nombreux reportages ont pu le montrer, même chez les médias peu enclins au jeu vidéo. Démontrant le tour de force réalisé par Nintendo.