Le héros de Maurice Leblanc, sera mis à mal comme jamais jusqu’ici, au cours d’Arsène Lupin T8 (Kurokawa), de Takashi Morita, traduit par Fabien Nabhan. Avec notamment en cause, un ennemi que nous n’avions vu venir.
Ni Ganimard, ni Herlock Sholmès, c’est un jeune lycéen qui sera à l’épicentre d’une partie de ses troubles. Néanmoins au préalable, c’est surtout un de ses larcins qui semble tourner à la catastrophe. Durant la fuite d’un voleur inconnu et après avoir découvert un mort dans la demeure en pleine nuit, une courageuse Miss tente de mettre la main sur la personne aperçu. Qu’elle aurait apparemment réussi à toucher, en le fusillant. Cependant, sa trace a disparu. A-t-il réussi à s’échapper ? Des complices l’ont-ils aidé ? Se terre-t-il en ces lieux ? Toutes les hypothèses se superposent, tandis qu’aucun indice ne vient confirmer l’une d’entre elles.
Si ce n’est l’absence totale du malandrin, malgré les battues organisées et les forces de l’ordre arrivées sur place. Une affaire suscitant l’intérêt de l’inspecteur Ganimard, n’ayant trop de doutes sur l’identité du personnage. Mais cela reste à prouver. Ce à quoi s’attèle Beautrelet, le garçon évoqué venant s’intéresser à l’affaire. Et à la fois très entreprenant en annonçant qu’il connaît plusieurs réponses, sans toutefois les confier dès à présent. On y ressent un caractère proche de Lupin dans certaine manière de faire. Y compris dans le ton enjoué qu’il dégage lors de ses grandes annonces.
Mais gentleman cambrioleur ou non, les menaces pèsent de plus en plus sur ce jeune homme. On suivrai ainsi l’enquête, particulièrement la sienne, tout en se demandant s’il lâchera du leste pour sauver sa peau, face aux missives reçues.
Conclusion
L’Aiguille Creuse s’avère sûrement le volume le plus tendu de cette saga version manga. Pas nécessairement car son personnage-titre semble plus en danger que jamais, mais sûrement davantage par rapport à ceux propres à Arsène Lupin T8. Ainsi que par sa mise en scène concernant la présence de Lupin.