Licence toujours plus tranchante, ce n’est pas avec Blue Eyes Sword T6 (Kurokawa) de Takahiro (scénario) et Strelka (dessin), traduit par Frédéric Malet, que l’on risque de s’y plonger à tête reposée.
Première partie découpant tous azimuts et, ce n’est pas un secret, pas vraiment en faveur de Rinzu et des combattant.e.s qui tenteront tant bien que mal d’atteindre Zuô. La princesse désormais entre ses mains et même ses crocs, a beau ne pas vouloir se laisser avec lui, elle ne peut rien faire face à sa puissance et ses odieux actes.
Il en va quasi de même pour les autres, ne pouvant défendre le château de Nagisa face à une telle force de frappe. Leur quantité, leurs tactiques et leur violence feront trépasser bon nombre de leurs ennemi.e.s ! Bien que cela n’empêchera Akame d’affirmer sa détermination, en vue de venir à bout du seigneur adverse. Une scène prenante par le regard absorbant de la jeune femme.
Il ne s’agira toutefois pas des seules horreurs que Zuô et ses comparses mettront en œuvre. Accumuler les femmes dans son harem, plus d’une centaine dont désormais une cinquième épouse, peut s’avérer son point faible. Réussira-t-elle à l’exploiter ? Tandis que loin de là, les rares forces majeures restantes, découvrent un lointain secret et une stratégie établie en amont, en vue d’un tel cas de désolation.
Conclusion
Encore plus rude psychologiquement par d’horribles actes, que dans son action décapante et découpant, Blue Eyes Sword T6 annonce la sanglante couleur !