L’exacerbée violence récemment subie se calmera légèrement durant Blue Eyes Sword T7 (Kurokawa). On se demande carrément s’il reste assez de monde à Takahiro (scénario) et Strelka (dessin), sur une traduction de Frédéric Malet, afin de repartir vers une telle débauche.
Pour d’ailleurs anticiper une éventuelle attaque en masse des armées de Tenrô, le camp des « gentil.le.s » pour simplifier, doit se préparer avec de nouveaux atouts. Hinowa choisissant ainsi de devenir suzeraine, seul moyen pour venir en soutien à la population opprimée et éventuellement, aux personnes prisonnières. Parmi les informations dont elle dispose, elle jette son dévolu sur l’apparemment immensément érudit Rugyô. Enfin en tout bien, tout honneur, seulement pour l’enrôler en tant que conseiller militaire.
Si le voyage ne s’avèrera compliqué, son recrutement sera d’un tout autre acabit. Poli refus, puis la bande écartée, l’accès à ce personnage ne paraissant toutefois antipathique, s’avère lui complexe. D’autant plus que son frère s’occupe désormais personnellement de leur bloquer la route. Hilarant, ce dernier n’hésite jamais à démontrer ses qualités d’orateur légèrement pompeux. En réalité, est-il si doué en tout ou allégrement prétentieux ?
Vous en aurez une bonne partie de la réponse quand des troupes ennemies débouleront ! Son frère changera-t-il d’avis entretemps ? De son côté, Akame après avoir vu la transformation de son ami d’enfance Nahash, court le risque de s’en approcher. Aura-t-elle une chance de le faire revenir à la raison ? L’émotion ressortira de la découverte des liens d’époque et de l’actuelle situation.
Conclusion
La dark fantasy à la fois rafraîchissante dans son humour de Blue Eyes Sword T7, tranche avec les codes souvent trop établis du genre. On s’y laisse voguer, entre légèreté, amitié et atrocité.