‘Décidément, le numérique obsède Shizumu Watanabe. Après Real Account, il se connecte à nouveau avec Dead Account T1 (Kurokawa), traduit par Yayoi Shikata et Frédéric Antoine.
Dans cette débauche de streameuses et streamers, raclant les fonds de poubelles afin de créer du buzz, figure Sôji Enishiro. Du haut de ses 15 ans, celui-ci produit des vidéos où il cherche la bagarre.
Derrière son pseudonyme d’Aoringo, il balance des contenus toujours plus violent, quitte à se faire haïr par les internautes. Au fond de lui, c’est peut-être même ce qu’il recherche de la part des viewers. Surtout, il se lance là-dedans, pour couvrir les frais d’hospitalisation de sa petite sœur.
En réalité, cette dernière n’est plus vraiment celle qu’il croit. Derrière ses messages écrits téléphoniques et publications sur les réseaux sociaux, se dissimule un fantôme digital. Ces créatures fantastiques tortures, cherchant à semer le mal, s’étant adaptées au monde 2.0.
Pour les contrer, existe une organisation dont les membres possèdent des capacités psychiques. Il s’agit justement du cas de l’adolescent. Qui rejoindra l’école Miden, susceptible de lui faire développer ses facultés de médium. Tiendra-t-il toutefois face aux rudes épreuves l’attendant ?
Conclusion
Derrière l’action SF touchant à la société toute connectée, Dead Account T1 laisse transparaître une saveur dramatique. Dont on espère qu’elle continuera d’être exploitée.