La gamme KuroSavoir de Kurokawa, malgré le titre de l’œuvre qu’elle aborde cette fois, est loin de se mettre en l’air ! Celle-ci enchaînant les sorties, avec désormais Du suicide, illustrée par Giyu Isa, s’inspirant d’Arthur Schopenhauer et traduit par Adrien Becam.
Parmi les multiples manières d’approcher les ouvrages concernés par cette collection, existe celle de la mise en scène au sein d’un univers contemporain. Ici, Schopenhauer se trouve réincarné sous les traits d’une sorte de vieil ermite japonais, Harua Ôshiro, vivant au bord de la mer.
Néanmoins, cet homme fantasque et plus vigoureux qu’il n’y paraîtrait pour des personnes emplies d’a priori, possède des activités de conseils en gestion. Prouvant sa valeur, aux côtés de bien du monde.
Cette habileté sous plusieurs formes, il se trouve à la déployer auprès d’Eri, 16 ans, ayant décidé d’en terminer avec la vie. De par son discours, il arrivera à la faire changer d’avis. Et la verra réussir, en tant que psychologue clinicienne.
Cette dernière le conviera même à son colloque, afin qu’il prenne la parole devant une grande assemblée. Au sein de celui-ci, se distingue le jeune Shinya Miyagi. Son mal-être, notamment à cause de son travail de designer où il se fait tancer par ses collègues, alerte la jeune femme.
À tel point, qu’elle demande à son mentor de s’occuper de lui. Le quotidien des deux hommes, se trouvera rythmé par les séances de surf et paroles philosophiques du plus âgé. Même si on remettra facilement en cause, certains de ses arguments. Essentiellement celui rabaissant les autres animaux. En omettant même pour sa part, que la race humaine est animale. Pour le reste, faites vous votre idée.
Conclusion
Originale version du traité originel de l’auteur, Du suicide touche à un sujet essentiel, par un biais attirant.