Chronique manga Goblin Slayer Daikatana T1

La franchise de Kumo Kagyu continue de s’étendre en manga, avec une adaptation de Shogo Aoki, au design de personnages par laki. Un préquel intéressant débutant par Goblin Slayer Daikatana T1 (Kurokawa), traduit par Fabien Nabhan, ou un dérivé aussi faiblard qu’un basique gobelin esseulé ?

Goblin Slayer Daikatana T1

Les « exploits » du crève-gobelins, sont ici bien loin. C’est un voyage de dix ans en arrière que l’on effectuera, pour découvrir la légende d’un apparemment improbable sextet. Dans ce monde, les aventurières et aventuriers filent les un.e.s et les autres, à l’assaut du Donjon de la mort. Là où on gagne en expérience et monnaie, d’autant plus en y récoltant de précieux artefacts.

Mais il paraîtrait qu’en plus au fond de ce labyrinthe souterrain jonché de belliqueuses créatures, se situe le mal à abattre : la source de la mort. Rares sont toutefois les rescapé.e.s, dès les prémices du premier niveau. Une bande sans expérience, tout en cherchant à obtenir les soutiens divins, ne s’avère donc pas vraiment la plus convaincante pour s’en sortir à peine entrée.

Pourtant, un groupe préformé de 3 personnes inexpérimentées, semble en avoir terriblement envie. Avant de descendre dans ces ténèbres, le trio cherchera, non sans moments rocambolesques, 3 membres supplémentaires typiques. Oui, absolument 6 afin de remplir les codes des escadrons d’aventurières/ers.

Quelques références du milieu fantastique, voire carrément de jeu de rôle, seront d’ailleurs évoquées pour corroborer le propos, tant sur les classes, que l’équipement. Une facette toujours appréciable chez la saga Goblin Slayer. De même que les touches humoristiques, incluses au périple pourtant peu réjouissant pour ses actrices et acteurs.

Conclusion

Introduction à ce pan de l’univers de la série, Goblin Slayer Daikatana T1 assure déjà un ton plaisant. Entre la sensation épique, pour l’instant de cette création d’équipe, et la camaraderie en ressortant, dans une atmosphère de dark fantasy intrigante.