Derrière son décadent humour l’ayant ouverte, la série de Tetsuya Tashiro, traduite par Frédéric Malet, a depuis démontré qu’elle possède un discours bien plus profond. L’humanité perdurera-t-elle dans ses horreurs lors de Kaijin Reijoh T8 (Kurokawa) ?
Les choix sont délicats à prendre et Asuma devra rapidement assumer les siens, afin de trouver la moins pire option. Les exactions des monstres du parti de l’Ultraréincarnation, dévastant tout sur leur passage. Les pertes s’accumulent même du côté des civil.e.s. Et il se pourrait fort bien en devenir tout autant, du côté de nos élèves spéciales et spéciaux.
En attendant la finalité de cet arc, peu restent pour le moment debout. Les stratégies se mettant tant bien que mal en place. À tel point que des initiatives en solo, potentiellement des sacrifices, surviendront, pour tenter d’ouvrir la voie aux camarades restant.e.s.
Particulièrement notre héros, devant poursuivre son chemin jusqu’au bâtiment de la Diète, en vue de l’espoir d’une confrontation face au maitre du parti. Sera-t-il toujours là ou va-t-il fuir en braillant « Chauve qui peut » ?
Cette notion capillaire chère à notre lycéen, ne l’oubliant jamais malgré ses âpres bastons. L’humour et les liens se renforçant sont ainsi toujours présents dans cette atmosphère délétère. Cette dernière renforcée par la découverte d’une nouvelle histoire tragique, concernant une humaine ayant changé de camp. À cause de la justement monstruosité de certain.e.s énergumènes.
Conclusion
Les ignominies humaines contées par Kaijin Reijoh T8 vont loin, à l’instar de la réalité et ses dérives. Des séquences encore plus dévastatrices que ses scènes d’action.