Chronique manga Le complexe d’infériorité

Explorant toujours plus de sujets, la collection KuroSavoir de Kurokawa détient une certaine supériorité dans ses thèmes. Le complexe d’infériorité, par Takashi Kondô, traduit par Xavière Daumarie (traduction), s’inspirant des pensées d’Alfred Adler, confirmera-t-il cette voie ?

Le complexe d'infériorité

Tout comme le précédent volet de la gamme, celui-ci propose une histoire actuelle qui sert le propos. On découvre ainsi Fû, une femme d’un certain âge, qui débarque chez la famille Kôda. A priori, en vue de s’occuper des tâches ménagères. Après avoir été envoyée à titre gratuit par la Société du Tuteurage.

Sauf que derrière cet alibi du ménage, son ambition est d’améliorer les liens entre ses membres et leur confiance en soi. Et par conséquent, rien de moins que leur vie. De nombreux problèmes gangrènent ce quintet. Au sein duquel figurent une mère, un père, une adolescente, un adolescent et un autre garçon plus jeune.

Entre chômage pour le père, desseins machiavéliques chez la fille descolarisée tout comme l’ado, des enfants ne croyant pas en leurs capacités, mère dépassée par la situation… On vous en passe et des pires !

En employant avec entrain la théorie de la psychologie d’Alfred Adler, la nouvelle venue au sein de la maison, cherchera constamment à faire comprendre à tout le monde qu’il faut croire en soi. Et ne pas nourrir de complexe d’infériorité, ni de supériorité d’ailleurs. Les réflexions du philosophe sont justement pleinement expliquées, au cours de cette sensible aventure.

Conclusion

Manga ne prenant pas le problème avec des pincettes, Le complexe d’infériorité s’avère un intéressant truchement, pour mener des vies vers le haut.