Référence complètement cliché à laquelle vous aurez sûrement droit partout, Le Goût Des Fraises T1 (Kurokawa) d’Irono, traduit par Gaelle Ruel, tombe à pic à l’approche de la Saint Valentin ! Facilité ou véritable délice ?
L’amitié ou plus est dans le pré ? À en voir rapidement l’attirance qu’éprouve Sara, suppléant son papy producteur de fraises, envers son collègue pour l’occasion, on se dit qu’elle n’est pas venue pour sucrer les fraises ! Et on découvrira vite que le sentiment est réciproque pour le fameux Minori.
Le souci étant que les deux n’osent pas vraiment faire le premier pas au fil des jours, puis des mois. L’écart d’âge, 20 ans pour elle et 33 pour lui, ne devrait pas se montrer comme un problème. Mais on voit bien dans leurs remarques envers leur propre personne, qu’il y a là un frein craint. En songeant que l’autre ne s’intéressera pas à elle/lui. Ce qui en devient drôle quand le jeune homme s’épanche auprès de son meilleur ami, qui en a marre et glisse à tout-va de piquantes réflexions.
Cependant si on pense que cela pourrait se décanter à un moment, surtout qu’elle exécute quelques rapprochements à base d’attentions comme des chocolats à la Saint Valentin, un triangle relationnel conflictuel pourrait se créer. Car parmi ses amis, la demoiselle a déjà un prétendant agissant en sous-main.
Conclusion
D’un sujet de comédie sentimentale pouvant paraître simpliste, on ne s’ennuie jamais durant Le Goût Des Fraises T1. Tout en éprouvant de l’émotion, par cet obstacle que le duo rencontre et qui ne devrait en être un dans notre société. Et n’oubliez pas que si à la Saint Valentin on se tient la main, vivement la Sainte Fraise…