Chronique jeu vidéo Apollo Justice – Ace Attorney Trilogy

Pas d’affaires classées chez Capcom ! Sa mythique licence d’avocat.e.s bien mûre, réouvre 3 titres cultes via Apollo Justice – Ace Attorney Trilogy. Entrant désormais dans les tribunaux des PlayStation, Xbox, Nintendo Switch et PC (Steam et Windows 11), avec des bonus.

Apollo Justice - Ace Attorney Trilogy

L’as des avocats

(NDLA : On aurait même pu titrer AvocAs…) Avant de procéder à notre enquête, soulignons que les dossiers nous attendant au sein de cette compilation, contiennent Apollo Justice: Ace Attorney, Phoenix Wright: Ace Attorney – Dual Destinies et Phoenix Wright: Ace Attorney – Spirit of Justice. Avec ses 14 épisodes, plus les deux connus en tant que contenus additionnels.

Annonçons-le dès maintenant, car il s’agit d’un point crucial à chaque fois chez cette franchise, tous les volets sont localisés en français. Et ce tant au niveau textuel, que du doublage. Avec pour l’ensemble, une grande qualité. Soit la première fois pour deux d’entre eux.

Atout indispensable pour investiguer, tant les dialogues s’avèrent essentiels afin de relever une ample quantité d’indices. Ainsi que le besoin de rebondir sur des paroles, pour noter des éléments troublants. Et également pour saisir les scénarios vraiment intéressants, leurs moments dramatiques et l’omniprésente drôlerie.

Apollo Justice - Ace Attorney Trilogy

Pas d’objection ?

La première trilogie ayant en vedette Phoenix, le quatrième épisode historiquement, avait vu son élève Apollo prendre le devant de la scène. Finalement, le maître l’a redépassé par la suite, tout en incluant Athena Cykes. Cette dernière employant ses capacités ultra-sensorielles, pratiques pour remarquer des émotions mettant en doute les témoignages.

Une identité surnaturelle planant systématiquement chez la franchise. Amalgamée à un réalisme des usages et une démence expressive très shônen. Avec en revanche des thèmes adultes, par des enchaînements de meurtres et sordides situations. À l’instar de l’ultime JV de cette collection. Où la défense n’est plus vraiment bienvenue à Khura’in. Par la présence d’une justice prenant justement un ton extra-lucide et sans réflexion. Ce contre quoi nous combattrons.

Et ce, selon les épisodes de par certaines spécificités se mêlant à l’approche globale. Aec plusieurs phases propres aux manières d’élucider un mystère dans la réalité. Qu’il s’agisse de se rendre sur la scène du crime pour l’analyser ou de dénicher des objets et autres à travers plusieurs tableaux, pour la partie point’n click.

Dans le but de s’en servir pour appuyer ses propos. Ou même de contredire les déclarations de témoins, en faisant attention à certains termes que l’on peut retourner par les éléments accumulés. Un visual novel malin, mais comme souvent chez les jeux d’aventure point and click, beaucoup d’énigmes s’avèrent capillotractées. Ce qui semble évident en voyant la coiffure de Phoenix Wright… Une variété de séquences, par exemple concernant les empreintes, insuffle en sus de quoi éviter la répétitivité.

Apollo Justice - Ace Attorney Trilogy

Pièces à conviction complémentaires

Plusieurs ajouts ont déjà été évoqués, mais ce n’est pas fini. Apollo Justice – Ace Attorney Trilogy comprenant des logiciels originellement DS et 3DS, l’adaptation pour la résolution des écrans des supports désormais concernés, s’avère convaincante.

Moult bonus garnissent en outre l’expérience, avec des galeries visuelles et sonores. Et aussi l’original studio d’animation, quasi un jeu dans les jeux. Tant on s’éclate à confectionner des scènes, grâce à un tas d’éléments.

Apollo Justice - Ace Attorney Trilogy

Conclusion

Les preuves sont accablantes ! Apollo Justice – Ace Attorney Trilogy tient bon la barre, en délivrant bien plus (particulièrement ses localisations) que juste ses jeux, toujours aussi géniaux.