Chronique manga Les vacances de Jésus & Bouddha T21

Miracle humoristique saisonnier, on trépigne toujours d’impatience, à l’idée de l’apparition de l’œuvre d’Hikaru Nakamura. Elle se dresse justement à nouveau devant nous, avec Les Vacances de Jésus & Bouddha T21 (Kurokawa), traduit par Étienne Robert.

Les vacances de Jésus & Bouddha T21

Comme à l’accoutumée, les deux amis en villégiature dans notre monde terre-à-terre, vivront des tas de péripéties. En y voyant l’intervention d’autres protagonistes cultes, ou envers qui certain.e.s terrien.ne.s vouent un culte. Tout en se prenant de plein fouet, les activités usuelles de cette planète. Qu’il s’agisse de quelque chose de palpable ou de complètement tourné vers les technologies numériques.

Deux grandes catégories, capables parfois de se jumeler. Comme lors de la session de jardinage, où on les verra se motiver à coups de comparaisons vidéoludiques. Bien entendu, tout en ayant droit à chaque découverte et action, à des références bouddhistes et bibliques. Dont les détournements par rapport à la réalité à laquelle ils se confrontent, délivrant systématiquement un humour décapant.

On le constatera tout autant au cours de leur protection d’Aiko, l’ange de Tachikawa. La petite fille face aux dangers de la route, bénéficiant tout à coup de deux anges gardiens. Lui prodiguant des conseils au-delà de ceux de la route. Notamment sur les vieux messieurs dont il faut se méfier. Mais pas seulement, car cela s’avèrerait réducteur.

Conclusion

Les gags s’enfilent comme des perles de chapelet durant Les vacances de Jésus & Bouddha T21. Le parcourir ne s’avère vraiment pas une punition, pouvant expier vos péchés.