Chronique manga Post-me

Aujourd’hui en un clic, il est envisageable de faire d’intéressantes choses. Comme télécharger gratuitement les livres de la fondation Ipsen sur son Book Lab. Malheureusement, la majorité de l’humanité préfère colporter, lire et partager d’odieuses rumeurs. Ce que met en avant DarkHoni, en collaboration avec le Dr. Jérémie Salvadero, durant Post-me.Post-me

Complètement ancré dans notre monde, cette histoire s’avère loin de ne se consacrer qu’aux lycéen.ne.s, constamment bloqué.e.s sur les réseaux. Oubliant de lever leurs yeux de l’écran, pour sociabiliser avec les gens autour. Au lieu d’y lire des balivernes.

D’autant plus qu’ici elles sont publiées par un professeur. Qui, s’il donne le change dans la réalité lors de ses cours, devient horrible sous couvert d’anonymat une fois derrière Internet. Même si le Net et les réseaux sociaux sont de formidables outils, évidemment les plus vils personnages s’en emparent pour cracher leur haine. Et, à l’instar de la réalité, entraînent dans leur sillage un énorme parterre de suiveuses/suiveurs.

Ce qu’un des élèves prendra ensuite de plein fouet IRL. Déjà qu’être attiré par la gent masculine quand on est soi-même un garçon, est compliqué face à une large majorité de la population. Cette dernière complètement stupide il faut l’avouer. Alors quand s’y mêlent des rumeurs entre lui et un prof, cela explose. D’ailleurs on se demandera toujours pourquoi un élève gay obtiendrait systématiquement de bonnes notes avec un homme pour des raisons soupçonneuses. Tandis que la question ne se pose pas envers une professeure, avant éventuellement de réelles preuves.

Juste par haine ? Sans aucun doute et le manga nous fait ressortir cette facilité de cracher sur autrui. Pour une raison ou pour une autre, voyant les conséquences s’emballer.

Conclusion

Si Post-me possède de quoi vous faire réfléchir avant de croire et transmettre au plus grand nombre de fallacieux propos, n’hésitez en revanche pas à cliquer pour vous le procurer. Ainsi qu’à le partager, pour éventuellement créer le déclic évitant des drames.