Chronique manga Satan 666 T18

La déferlante qu’est cette nouvelle édition de la série de Seishi Kishimoto, traduite par Pierre Giner, continue à fond les Ball. Avec dès ce début d’année 2 volumes. En commençant évidemment par Satan 666 T18 (Kurokawa).

Satan 666 T18

Notre petite troupe éparpillée aura fort à faire durant cette aventure. Si le principe même de son genre est de voir des héroïnes et héros perpétuellement se dépasser, en affrontant des adversaires toujours plus fort.e.s, cet épisode s’y concentrera particulièrement. En tant d’années écoulées sans les avoir vu.e.s grandir, comme on l’a évoqué récemment, les progrès furent radicaux. Quitte à en époustoufler leurs propres partenaires. En sus des pouvoirs développés, libérés, par Ruby suite à son emprisonnement. Les combats attendant les différents groupes, verront ainsi poindre les prémices du haut niveau des membres de la bande. Ceci tout autant d’un point de vue tactique.

Une intelligence stratégique nécessaire, face à rien de moins que des éléments de la Cabale. Ainsi que celle inversée et encore un ange, loin d’être un angelot. Enfin dans ses actes, car théoriquement il en reste un, ce qui ne facilitera la tâche de nos personnages. Néanmoins ces difficultés, n’empêchent en rien l’humour parfois complètement craqué de la saga. Y compris dans la nature des capacités parfois. Spika, luttant face à Ruby et Cross, aura par exemple comme argument le poids des mots et le choc des odeurs. Du totalement délirant, dans une ambiance pourtant apocalyptique. Si bien que lorsque déboule Futomomo Tarô, semblant toujours à côté de la plaque mais loin d’être un incapable, la situation part encore plus en vrille.

Ce sont également davantage de révélations sur l’envers du décor qui surgiront. Au même titre que des tentations, pour mieux endormir notre escadron. Car même empli de bonne volonté, celui-ci se constitue de plusieurs protagonistes au fragile équilibre. Une faille à exploiter chez l’opposition pour le dénouement ?

Conclusion

Le manga dans son ensemble, et ce Satan 666 T18 ne déroge à la règle, nous délivre une véritable Cabale de l’action et une Cabale inversée elle totalement délurée. Un artefact littéraire qui éclate dans tous les sens à chaque instant !