La fin du monde ou au contraire son renouveau ? Voilà ce qui semble attendre celui que connaît la bande du shônen de Seishi Kishimoto, traduit par Pierre Giner. Enfin sauf si elle réussit à endiguer l’Armageddon pesant sur Satan 666 T19 (Kurokawa).
Les divers.e.s membres de l’escouade sont arrivé.e.s à bon port. Ce qui n’est pas vraiment rassurant, car en face se dresse enfin le grand généralissime de Zénom. Et pas uniquement d’ailleurs, mais il reste le première principale cible à faire tomber. Toutefois autre chose tombera bientôt, à savoir : son identité. Qui ne s’avère des plus anodines pour notre groupe. On préfère ne rien vous dire et vous suggère de ne lire le résumé, sans quoi vous vous gâcheriez beaucoup de révélations. Et le suspense d’avant lecture est très important, tant l’enchaînement de secrets s’y trouvera décapant.
On en apprend ainsi sur ce mystérieux personnage et comment il en est devenu ce qu’il incarne aujourd’hui. Mais également sur les autres terreurs se dissimulant derrière les plans les plus infernaux. Par ailleurs, on en découvrira énormément sur les origines de cet univers, des explications scientifiques sur la nature de certaines choses, mais également encore à propos d’important.e.s protagonistes. Il fallait bien que l’auteur nous conserve des révélations tardives, en vue de mieux nous surprendre et ici intensifier notamment l’aspect émotionnel familial.
Ce dernier se montrant toujours aussi essentiel chez cette franchise, à l’instar de l’amitié. Ce volume a beau posséder des phases d’action dramatiques et des séquences explicatives très fournies, cette double-identité sentimentale ne nous lâchera heureusement pas. Elle fait pleinement partie de la patte de ce manga. Et même récemment transformée en triple identité, en voyant nos héroïnes et héros plus âgé.e.s, développer ainsi d’autres sentiments… Cela suffira-t-il cependant pour les sauver de celui qui pourrait rester leur pire adversaire, Satan ?
Conclusion
Final diabolique de cette saga, avec un Satan 666 T19 explosif, comme on l’attend du genre, mais délivrant en sus beaucoup de détails scénaristiques cruciaux. Et pas simplement une grosse baston la ponctuant.