Quasi 20 ans écoulés depuis les débuts de la prépublication de l’œuvre d’Atsushi Ohkubo. Sacré parcours depuis pour ce manga, bénéficiant désormais d’une nouvelle version chez Kurokawa, traduite par Fabien Vautrin, se lançant avec Soul Eater Perfect Edition T1.
Le moins que l’on puisse dire, est que la série nous jette directement dans le bain. Les prémices de son synopsis sont immédiatement étalés sur la table, afin d’instantanément nous envoyer en pleine action. On découvre ainsi tout d’abord Maka, élève / Meister de l’école Shibusen, en quête du rang de Death Scythe. Objectif qu’elle doit accomplir avec son arme capable de prendre forme humaine. En l’occurrence, une faux démoniaque : Soul ! Un jeune garçon à l’âme bien affutée, mais dont on se demande parfois s’il est si fute-fute que cela.
Oui on enchaîne les jeux de mots, inspiré par l’ouvrage qui s’en garnit lui aussi. Et de tout un tas d’autres éléments humoristiques. Notamment par les caractères bien trempés des duettistes, n’hésitant pas à se critiquer plus que de raison. Ou partir dans des vannes face aux adversaires.
Leur mission, idem parallèlement pour Black☆Star en binôme avec Tsubaki et pour Death the Kid avec les délirantes frangines Liz et Patty, faire avaler 99 âmes humaines et 1 de sorcière à leur arme. En l’occurrence pour Death The Kid, la symétrie devra être parfaite avec les 2 sœurs. Une donne non négligeable chez lui. Celui qui n’est autre que le fils de maître Shinigami, fondateur de l’établissement et dieu de la mort, au style très différent des autres personnages. Une approche autrement, y compris chez les adultes à l’instar du Death Scythe qu’est le père de Maka, plutôt éclatante, voire éclatée. Un style artistique dont on se délectera, grâce à plusieurs pages colorées. Qui plus en grand format pour un manga, l’ensemble sur papier glacé.
Cet homme désœuvré depuis son divorce, voyant sa fille l’ignorer, voire pire. Mais on ne peut pas vraiment dire que ses manières de se rapprocher puissent s’avérer un jour efficace. Cependant, l’actuelle délicate mission dans laquelle les bandes se retrouvent, nous effleure davantage le lourd passé de son papa ou actuel pas papa. On se demande déjà si un rapprochement, empli d’émotion, les rapprochera bientôt.
On gobe tout cru Soul Eater Perfect Edition T1 ! Déjanté et dynamique, l’accroche fonctionne d’emblée. Et pour les déjà connaisseuses/eurs, cette version au contenu augmenté deviendra votre arme littéraire accompagnatrice.