Parallèlement à son pendant manga, Kurokawa nous permet de découvrir le roman originel de la franchise la plus slime ! Avec ainsi le texte détaillé de Fuse, garni de dessins de Mitz Vah et traduit par Chloé Bardan, se poursuivant par Moi quand je me réincarne en slime T5.
Pour les habitué.e.s, peu importe le ou les supports, vous savez à quel point Kleiman a tendance à constamment manigancer et manipuler. C’est sûrement bien plus simple pour lui d’agir ainsi, que d’être au premier plan. Se dissimulant toujours dans l’ombre, il évite d’être en première ligne. Attendant que les obstacles le gênant s’éliminent mutuellement, afin d’en profiter.
Tout du moins, c’est systématiquement ce que l’on ressent à son sujet. Et cette histoire part sous les mêmes auspices, avec les pressions qu’il exerce sur Mjurann. La née de magie répondant à ses ordres, sous la menace de sa destruction pure et simple. Songeant qu’en suivant ses ignobles directives, il la libèrera potentiellement un jour. Ce qui semblerait fort étonnant chez cet abject personnage. Ce dernier qui compte semer la zizanie entre les différents peuples, en l’envoyant observer au préalable Limule et par conséquent Millim.
Le royaume de Farmus des humain.e.s, ayant vent de Tempest et de Limule, rien de moins qu’un slime, la haine commence à monter de ce côté-ci. Arrangeant les affaires de vous savez qui. Tout comme dans la réalité, ces pseudos humain.e.s craignent tout ce qui ne leur ressemble, vient d’un autre endroit que le leur… Et plutôt que de sympathiser, préfèrent immédiatement fomenter un plan de guerre. L’aspect stratégique est ainsi très détaillé assez tôt. Figurant plus que jamais les intentions belliqueuses de cette caste, ne pensant vraiment à rien d’autre. Forcément pour elle, les monstres ce sont les autres ! Et surtout, leur présence risque de leur coûter cher au niveau commercial. Les éliminer et en réduire en esclavage, prêtant allégeance à leur religion, devenant leur unique marotte.
On peut se dire qu’en face, il y aura du répondant. Dont par la sagacité du Roi Démon,. toutefois plus sur place. Et la transmission de pensées se trouvant obstruée, vous en devinerez sûrement la cause, la protection ou la négociation deviennent impossibles. Un aléa bouleversant la quiétude du village ! Sans trop vous en révéler sur la suite, précisons que l’ouvrage proposera une multitude de combats dantesques, avec énormément de protagonistes que l’on connaît bien. Et la possibilité de les voir simultanément s’exprimer davantage. Tantôt au niveau relationnel, voire sentimental, tantôt avec cet humour épicé dont la licence fait régulièrement preuve. Dont le toujours désopilant Gobuta.
Conclusion
Sa déclinaison en manga conservant une notion scénaristique assez poussée, malgré l’évidente réduction, quel plaisir y trouveront les accros de celle-ci avec Moi quand je me réincarne en slime T5 ! Ce light novel ne possédant pas du tout un léger contenu.