Terme de ce triptyque de Timothy Zahn, Star Wars – Thrawn L’Ascendance T3 Moindre mal (Pocket), traduit par Renaud Thomas et à la couverture de Magali Villeneuve, s’affiche comme aussi riche, au moins par la taille, que ses prédécesseurs. Reste à relever s’il s’agit d’une intéressante profondeur, autour de ce personnage extrêmement apprécié par le public.
Pas de temps de latence pour déjà découvrir davantage que les prémices des jeux d’esprit ! D’emblée, la rencontre face à un équipage non Chiss curieux, mais pas suffisamment pour en devenir encore plus suspect, nous montrera une confrontation en palabres. Le second vaisseau y énonçant avec assurance, sa volonté de convertir quiconque à ses croyances. Forcément, les seules valant la peine selon leurs dires.
Cette scène déboulant assez tôt, elle permet de donner le ton. Car si forcément des sujets à mettre en place auront droit à des moments de négociations capables de prendre leur temps, ce volume de conclusion devient plus direct dans ses situations. Normal à ce moment de l’histoire. Attention, par direct cela ne signifie en rien que les stratégies en seront moins élaborées. En revanche, tout étant posé via les deux premiers épisodes, la dynamique évolue.
Tout comme la narration, moins portée sur justement la personne-titre. Bien d’autres protagonistes sont mis.es en avant de leur propre côté, à l’instar de Roscu que l’on a beaucoup appréciée. Un changement offrant une richesse de liens et d’apprentissages assez énormes, comme sur les capacités des sky-walkers, à travers Che’ri.
C’est également le moyen d’en découvrir davantage, sur les relations entre les neuf familles de l’Ascendance Chiss. Atout intéressant concernant les enjeux, à l’approche de l’affrontement final face aux non Chiss. Bien entendu, tout au long du livre on aura du mal à imaginer que Thrawn perdra de sa perspicacité tactique au combat. En revanche, le doute restera permis sur autrui. D’autant plus que cet épisode nous attache à beaucoup plus de monde, pour l’instant surtout des entités auparavant aperçues.
L’énigme autour du principal antagoniste Jixtus et de son peuple, perdurera par contre trop à notre goût. Il y aurait de quoi leur inventer un fastueux passé, car finalement on y trouve un manque de consistance. Peut-être un mystère pour une future saga, en révélant davantage sur ces Grysks ?
Conclusion
Une fin de cycle réussie pour Star Wars – Thrawn L’Ascendance T3 Moindre mal, particulièrement grâce à sa dimension collective. Car même si l’arc se consacre à Thrawn, cette nouvelle portée enrichit grandement le propos en allant plus loin que son propre cas.