Critique de l’artbook World of Warcraft Cinematic Art Volume 1

Parmi les raisons du succès de WOW, l’on retrouve évidemment les cinématiques de Blizzard Entertainment. Une fois n’est pas coutume, l’on a la chance de voir édité en France, un livre se consacrant à ce type d’œuvres, via Mana Books et la sortie de World of Warcraft Cinematic Art Volume 1 de Greg Solano et Matt Burns, traduit par Cédric Perdereau.

World of Warcraft Cinematic Art Volume 1

Vous l’aurez saisi par l’intermédiaire de son intitulé, World of Warcraft Cinematic Art Volume 1 débute une série. Ce premier tome se consacre lui précisément des débuts de la saga, dont l’épisode originel est arrivé en 1995. Pour nous embarquer à dos d’Orc vers l’extension Warlords of Draenor, de 2014. Soit une longue période, au travers de 248 pages. Elles-mêmes déjà d’un haut niveau dans le matériel, afin de rendre honneur aux illustrations. Ces dernières à peu près sous toutes les formes possibles et imaginables. On plonge ainsi dans le monde d’Azeroth, d’esquisses, en finalités. D’ébauches d’un même personnage avec juste quelques détails qui changent afin d’obtenir le plus idoine, à des variantes plus importantes, tant visuellement, que techniquement.

Une dualité essentielle dans la recherche et le développement. Que l’on ressent complètement au travers de ces images pourtant fixes. Ceci grâce à toutes les informations parsemant et galvanisant l’ouvrage. On ne nous laisse pas au dépourvu et cela fait assurément la différence. Davantage encore par le thème que sont les cinématiques. Car au-delà d’indications sur ce qui est représenté, les envies ressenties pour se diriger vers tel ou tel choix sur quelque chose de spécifique… l’on bénéficie de soulignements propres au travail de cinématiques, devant avoir lieu. Ainsi, déterminer qu’un protagoniste sera habillé d’une manière et pas d’une autre, même si les discussions ont place, permet de nous en apprendre sur les besoins de l’animation pour ces fameuses cinématiques. Et ce qu’il en aurait été si une voie différente avait été prise.

World of Warcraft Cinematic Art Volume 1

Ce genre de précisions, offre une véritable plongée dans l’approche de ces visions en mouvements, bien qu’évidemment on ne les retrouve pas en elles-mêmes ici. On approfondit notre connaissance, si on les a déjà vues et s’en souvient. Mais surtout, l’on nous enseigne beaucoup, même si l’on n’a jamais approché le MMORPG. WOW Cinematic Art Volume 1, exécute là un formidable travail de compréhension de la réalisation de telles séquences et de tout ce qu’il se déroule en amont. Et nous agrémente l’ensemble de moult anecdotes, rendant la lecture encore plus attractive.

Par ailleurs, que l’on adore ou soit profane de la licence, le soin des textes délivre littéralement l’envie d’aller au moins (re)découvrir ces vidéos. Ne devenant plus seulement des moments somptueux. Puisque les féru(e)s les verront désormais sous un nouvel angle, en sachant ceci ou cela à propos de telle caractéristique. Qui éventuellement aurait pu s’avérer devenir une autre et imaginer l’effet rendu… Tandis que les moins expérimenté(e)s, posséderont d’emblée ce regard allant plus loin que l’impact visuel direct.

World of Warcraft Cinematic Art Volume 1

Conclusion

En attendant l’extension Shadowlands, World of Warcraft Cinematic Art Volume 1 fera mieux que vous permettre de patienter, en regardant de superbes visuels. La mine d’informations nous fait vivre les décisions d’époque et rend plus alerte quant aux détails. Si bien que dans les futures cinématiques, l’on analysera naturellement des situations.