La conclusion haletante du 1er tome, nous laissa pantois en attendant l’arrivée d’Assassin’s Creed : Bloodstone #2. Chose désormais faite, avec évidemment toujours Guillaume Dorison au scénario.
Vous le savez, à l’instar des jeux vidéo de la franchise d’Ubisoft, le volume 1 nous faisait traverser la planète, autant que les époques. Préparons nous donc, en apprenant qu’Assassin’s Creed : Bloodstone #2 débute lui sa première page aux abords du Lac Léman, le 12/11/2017. Une scène qui au travers de 2 de ses cases, s’avèrera éminemment puissante émotionnellement.
Celle-ci tournée, l’on passe du tout au tout, comme savait le faire la précédente B.D. ! Et autant déjà vous affirmer qu’Assassin’s Creed : Bloodstone #2 est du même acabit sur ce point. Avec dans la foulée une fouille dans les mémoires et une bagarre. On continue à sauter de situation en situation, à un rythme effréné. Avec d’une part la quête de la Pomme d’Eden, empêtrée dans des soifs de vengeance. Chaque personnage avec ses propres qualités, nous projette ainsi dans des facettes bien connues de l’univers AC. Entre le côté technologique, mis en avant par le pirate informatique qu’est Tomo. Tandis que les souvenirs d’Alekseï Gavrani, nous font eux plonger tel un aigle dans un tas de foin, au beau milieu de la sphère des assassins.
Des deux résulte tout autant d’investigation. Dans des styles bien sûr très distincts, afin de mettre la main sur Boris Pash. Cependant ce N2 conserve également l’essence du 1 au niveau des trahisons. Tout comme ses héroïnes et héros, on ne sait jamais sur quel pied danser, tant les rebondissements sont nombreux.
Ennio Bufi est toujours là au dessin et a dû se faire particulièrement plaisir. Tant Assassin’s Creed : Bloodstone #2 alterne les approches, mais aussi les conditions géographiques, temporelles et climatiques. Ce qui offre à l’artiste la possibilité de mettre en avant un immense panel de ses qualités et dont l’on profite en tant que lectrices/eurs. D’une soirée pluvieuse en Suisse, à la jungle vietnamienne luxuriante, en passant par un coucher de soleil, pour conclure au sein de montagnes enneigées, la palette d’environnements s’avère titanesque. Et les situations ne sont pas en reste. Entre les dialogues au genre visuel réaliste et les phases d’action tranchant dans le vif. Au sens propre comme au figuré pour ces dernières.
Conclusion
Captivant par sa dimension espionnage et roublardise, le tout doublé d’une dose d’action extrême, Assassin’s Creed : Bloodstone #2 ne nous laisse pas souffler un seul instant. En plus d’être pris(e) aux tripes par ses graphismes et le véritable voyage en images qu’il nous propose.