Critique du livre jeu Koh-Lanta – L’île aux colliers – Escape Book

Poursuivons notre exploration des ouvrages d’Alain T. Puysségur, illustrés par Marcel Pixel. Après Fort Boyard, retrouvons une autre émission aventurière marquante, avec Koh-Lanta – L’île aux colliers – Escape Book, toujours chez Les Livres du Dragon D’Or.

Koh-Lanta - L'île aux colliers - Escape Book

Cette fois-ci, nous nous retrouvons réellement au sein de l’émission. Orchestrée sur place, par un animateur que l’on ne connaîtra que par son prénom : Denis ! Koh-Lanta – L’île aux colliers – Escape Book, nous entraîne ainsi en Indonésie, au sein d’une île pas encore retournée par la main et les machines de l’être humain.
Par conséquent, les dangers proviendront tout aussi bien de la nature elle-même, que par le manque de confort habituel. Mais aussi par les épreuves nous attendant. Et surtout le pire : les autres !
Le jeu démarrant par 2 équipes, composées chacune de 10 personnes. Sauf qu’à la fin, comme chez Highlander, il ne peut en rester qu’un ou une.

Plus précisément, l’aventure débute avec l’intégralité des participant(e)s, sur la mer de Seram. Dans laquelle l’on pourra plonger plus ou moins tôt, afin de rejoindre la terre ferme. Ou plutôt le sable mou. Ce n’est qu’ensuite que 2 groupes seront formés. Avec le rôle de chef pour notre tribu. Dont l’on pourra déterminer s’il s’agit des jaunes ou des rouges.
Le foulard la représentant, deviendra l’un de nos premiers objets. Ces derniers que l’on devra récolter tout au long du parcours. Afin de pouvoir nouer des relations, se nourrir, potentiellement découvrir des bonus…

Koh-Lanta - L'île aux colliers - Escape Book

Pour ce faire, il suffira de reporter l’ustensile glané, par rapport à l’élément avec lequel on désire le combiner, sur le tableau prévu à cet effet. Du bois, un objet ou encore un candidat, diverses possibilités s’offriront à nous, à des moments précis de l’aventure. Ce n’est qu’à l’un de ces instants, que l’on pourra tenter de les associer.
Comme par exemple suite à la réunification, où l’on peut discuter avec un ancien adversaire : Ethan. Autant vous préciser qu’il est impossible d’essayer une combinaison : machette + Ethan. Pourtant l’on a tout exploré pour s’en assurer. Surtout qu’être en compagnie d’un Ethan, venu de l’autre tribu d’une île mystérieuse, franchement ça fait flipper. Nous aussi on a perdu 6 ans de notre vie en regardant LOST.

Koh-Lanta – L’île aux colliers – Escape Book, reprend aussi le système d’une carte. Avec les différents endroits vers lesquels l’on peut aller, définis par un trait continu. Tandis que les pointillés indiquent les potentiels trajets, à partir du moment où l’on débloquera l’accès, par l’accomplissement d’une action.
On retrouve en parallèle la mécanique des chapitres où l’on peut se rendre, selon ce que le passage venant d’être lu nous indiquera. Ce qui nous guidera vers des découvertes des fameux objets évoqués, des moments sociaux ou encore des épreuves.
Ces dernières à réussir évidemment. Surtout que remporter celle d’immunité, vous évitera une élimination. Tout comme réunir les 2 parties du collier d’immunité.

Koh-Lanta - L'île aux colliers - Escape Book

Le reconstituer se déroulera par des séquences d’observation en milieu naturel, qui renforcent l’ambiance. D’ailleurs à ce propos, tout le livre est parsemé d’oiseaux, d’illustrations ensoleillés, de végétaux… Un atout très sympathique pour pleinement se sentir au sein de cette jungle.
D’autres dessins figurent au rendez-vous, notamment pour les épreuves. Avec beaucoup de jeux d’observation à nouveau, sous divers biais : puzzle, labyrinthe… Mais également de la mémoire ou encore des connaissances, voire un esprit capable de saisir certaines logiques.
Des qualités indispensables, afin de remporter l’expérience. Sans quoi l’on risque d’être éliminé(e).

Conclusion

Malin et possédant lui également cette narration très appréciable, Koh-Lanta – L’île aux colliers – Escape Book s’avère un divertissement indispensable, si vous souhaitez vivre une aventure aussi réfléchie, qu’amusante, devant un bon plat de manioc. Et la sentence de notre critique est irrévocable !