Critique du roman Les Chroniques saxonnes #3 Les Seigneurs du Nord

La trilogie de Bernard Cornwell, Les Chroniques saxonnes, se complète avec la récente arrivée de son 3e volet : Les Seigneurs du Nord. Pour une aventure toujours aussi épique et à la fois humaine ?

Les Seigneurs du Nord

Avant d’en arriver à cette connaissance, l’on retrouve Uhtred. Notre héros qui n’est pas prêt d’en avoir terminé avec sa perpétuelle quête d’identité durant Les Seigneurs du Nord. Son père, un seigneur anglais, ne lui montrant que peu, voire pas d’affection, de son vivant, le jeune garçon n’eut finalement pas trop de mal à se trouver une nouvelle famille. Au travers des Vikings ayant assassiné son père et l’ayant enlevé.

Le 2e tome l’avait déjà vu décider de retourner dans son premier camp. Et maintenant qu’il a vaillamment repoussé la menace nordique, il espère pouvoir retrouver un minimum de biens. Une terre, des ressources… Et même pourquoi pas un rang ? Sans imaginer qu’il puisse prendre le pouvoir évidemment. Mais dépossédé de tout ou presque, son nouveau périple se situe sur ce point. Rarement seul néanmoins, le guerrier continuera à fréquemment ne pas donner son nom. Pour dissimuler qui il est bien entendu. Cependant en tant que lectrice/eur, on ne fait que songer que son cœur qui balance entre les peuples, s’avère sûrement un trouble de la personnalité, tant il adore se faire passer pour quelqu’un d’autre.

Le Dernier Royaume

Voilà pour la galéjade personnelle, toutefois cette habitude marquent les esprits de par les rencontres et scènes concernées. D’ailleurs Sven s’en souviendra également du changement de personnage. Souffle-de-Serpent, la légendaire épée, l’aura fait cauchemarder chaque nuit à n’en pas douter. Vous en comprendrez la raison suite à une grandiloquente bataille, où les femmes prouvent qu’elles ne sont pas les objets que les ennemis pensaient.

Mais Les Seigneurs du Nord est un nom qui vous l’indique, Uthred sera incité à reprendre du service de ce côté. Les trahisons vont bon train, si bien que les populations, voire des personnes hautement placées, ignorent même qu’Uhtred les sauvé(e)s en se débarrassant de certains ennemis. Pourtant, jamais il n’en tire profit. La manipulation allant plus vite que lui. Un poids de plus dans ses tourments, qu’il porte comme un fardeau.

Conclusion

Retrouver des affrontements à l’épée et découvrir des machinations, donne déjà un mélange efficace pour un roman du genre. Mais Les Chroniques saxonnes possède également sa spécificité qui nous absorbe : la quête d’identité d’Uhtred. Cette dernière prête à nouveau à basculer, avec les événements dépeints dans Les Seigneurs du Nord.