Après Les Elfes #1 – La Chasse des Elfes, arrive forcément… Les Elfes #2 – Étoiles d’Albes ! Toujours de Bernhard Hennen évidemment, contant les périples de nos aventuriers.
Effectivement nos aventuriers avant tout, car si l’on se gardera de vous révéler des éléments importants du précédent volume, Les Elfes # 2 – Étoiles d’Albes se concentre essentiellement sur Mandred, Nuramon et Farodin. Bien sûr, notre trio croisera la route, voire le fer, avec nombre de personnages à l’importance plus ou moins prononcée. Mais amenant chacun leur pièce à l’édifice.
Chaque rencontre étant ponctuée d’une description assez détaillée des nouveaux protagonistes, que l’on quittera pourtant parfois un instant plus tard. Mais ces précisions ne sont pas vaines. Nos héros nous emmenant vers certaines « races » pour la toute première fois. Tantôt, nous les connaîtrons déjà, mais avec les particularités de chaque être, le renouvellement sera de tout instant. Découvrir nain(e)s, gnomes, trolls, de nouveaux centaures et bien d’autres, n’étant pas anodin. Plus encore quand cela concerne les arbres.
On retrouve aussi davantage d’elfes et humain(e)s, sans trop en faire non plus. La priorité étant laissée à l’inédit. Tant pour nous lectrices/eurs, que pour les protagonistes. Il s’agira généralement d’une toute première fois pour eux aussi. Du moins, pour peu qu’ils s’en souviennent… Bien sûr pour Mandred, quasi tout sera de l’exclusif, de quoi célébrer ça !
Justement, le fils d’homme continuera à générer une touche humoristique perpétuelle. Les Elfes # 2 – Étoiles d’Albes s’avérant une grande quête vers Noroelle. La belle de nos 2 elfes. Enfin c’est comme chercher un grain de sable au milieu du désert. Cependant on sait que le sablier du temps n’est pas leur ennemi. L’action est ainsi mise au second plan et ce sont surtout les relations qui sont au centre des débats. Là où l’on trouvait davantage un panachage sur le précédent récit. Enfin peut-être que celui que l’on nommera l’homme-sanglier, a un plan de derrière les fagots afin de faire couler le sang ?
Si les liens principalement entre notre groupe, d’amis on peut le dire, évoluent ainsi au fil du temps avec des moments forts, et pas que dans la gaieté, comme nous le confions Mandred n’aura pas son pareil pour faire rire. Ceci à ses dépends ? Et bien justement, cela dépend ! Sa maladresse ou le côté rustre de chaque humain(e), si l’on en croit ce qui se dit sur toutes les terres oubliées ou non, s’avérant l’une des clés de sa drôlerie. Mais ceci tout autant que sa bravoure ou sa volonté de s’enrichir culturellement. Ce qui prendra à revers ses propres compagnons.
Il se rend constamment toujours plus compte de la beauté des lieux traversés. Ce qui change de l’époque où il découvrait le monde des Elfes. Il est progressivement touché par la littérature, tandis qu’il apprécie déjà les langues. Et pas que celles des diverses damoiselles. On a même droit à de cocasses scènes entre des femmes et lui. Il serait d’ailleurs sûrement attiré par la nouvelle illustration de Paul Mafayon. Même s’il aurait sûrement préféré que ce dernier le fasse figurer sur Les Elfes #2 – Étoiles d’Albes. Il ira ronchonner en grommelant qu’il n’y en a que pour les Elfes.
Conclusion
Quête aussi forte que le premier tome, dans la mise en scène des relations et sa dose d’humour, Les Elfes # 2 – Étoiles d’Albes propose en parallèle un voyage encore plus grandiloquent. On y découvre une richesse de découvertes dans les lieux avec leur rudesse ou leur douceur, les autochtones, leurs cultures… Le monde de la saga de Bernhard Hennen se voyant ainsi démultiplié.