Critique du roman Une Étude en Soie – Baskerville #2

Nous vous avons récemment parlé de la première partie des aventures de la nièce de Sherlock Holmes, Evelina Cooper. Ne perdons pas de temps pour découvrir ce que nous réserve Emma Jane Holloway dans Une Étude en Soie – Baskerville #2.

Une Étude en Soie – Baskerville #2Bien qu’évidemment nous allons précautionneusement esquiver toute révélation trop importante à propos d’Une Étude en Soie – Baskerville #2, sachez que nous en ferons de même pour le tome précédent. N’ayez donc crainte si vous ne l’avez pas encore lu. Vous pourrez ainsi vous faire une idée concrète, par rapport à votre éventuelle acquisition directe du duo d’ouvrages.

L’autrice ne perd pas une seconde pour nous plonger dans la suite de l’aventure. Evelina et son amie Imogen sont en pleine action et la tension monte pour pouvoir s’en sortir. L’adversité de cette introduction n’est finalement pas la plus complexe à combattre. Les hommes qui jalonnent le parcours de notre doublette et particulièrement d’Evelina, sont de bien plus rudes ennemis. Eux mentent. Notre héroïne ne sait ainsi jamais ou presque, sur quel pied danser. Et il lui semble plus dur de frontalement s’attaquer à eux, sûrement car des humains, qu’à des créatures venues dont on ne sait trop où.

Une Étude en Soie – Baskerville #2Voilà pourquoi elle a beaucoup plus de facilité pour s’en prendre à un dragon. Ou un démon, enfin selon votre manière de voir les choses. En revanche, s’il fait moins dans la fourberie que les hommes, il est physiquement plus impressionnant. Et l’on peut penser qu’il en va de même en ce qui concerne ses capacités. Mais rien n’est moins sûr. Preuve en est, Evelina sait s’en occuper grâce à sa magie.

Justement, la magie sera toujours aussi présente, si ce n’est davantage. Néanmoins les pouvoirs dont notre principale protagoniste fait preuve, sont loin d’être suffisants pour faire face à la magie des sentiments. Surtout que là aussi, on ne peut que se demander ce qui se trame dans l’esprit de Nick. Mais davantage encore dans celui de Tobias. Ce dernier qui pourrait bien se décider à charmer la jeune femme, pour de mauvais desseins. Ou au contraire devenir plus honnête que jamais et lui confier ses plus grands secrets.

Commencer à voir se décanter certaines affaires, passe forcément par-là. Cependant, l’on se méfie constamment. Les bonimenteurs jonchent l’histoire et l’on se demande, surtout avec Tobias, si la vérité est ailleurs. Même si certaines confidences font davantage sourire, pour ne pas dire plus, d’autres sont terribles. Qu’elles proviennent du bellâtre ou d’autres personnes. Notamment lorsqu’elles traitent du meurtre de Grace. Au cas où vous n’auriez pas lu la chronique du #1, sachez qu’il ne s’agit pas d’un secret. Et cela n’en est pas un non plus d’être au courant que le mystère demeure au cours d’Une Étude en Soie – Baskerville #2.

Une Étude en Soie – Baskerville #1Bien sûr, l’on ne peut que songer qu’elle en savait trop sur les barons de la vapeur. Peut-être sur un certain automate ? Très mystérieuse et intrigante, la narration nous donnerait quasiment envie d’être également la nièce du résident du 21b Baker Street. Afin de posséder des ressources pour démêler le vrai, du faux et attraper ces brigands élégants. Là où Evelina se retrouve toujours tourmentée par son statut social. Lui trouver un bon parti pourrait la calmer. Ou au contraire, la placer dans une situation délicate pourrait la faire rejeter. En effet, à ces idées on remarque que l’on a quasiment envie d’être une des viles personnes qu’elle doit affronter. On est entre deux chaises, un peu comme Tobias. Mais en connaissant la vie côté cirque de l’héroïne.

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Tout comme le précédent volume, Une Étude en Soie – Baskerville #2 profite d’un sublime enrobage. En une, à nouveau une très jolie illustration d’Anne-Claire Payet. Au sein d’une couverture très stylisée, avec dorure et il en va de même pour la 4e de couverture.

Conclusion

Ne laissant jamais ses secrets être détectables à 300 pages à la ronde, Une Étude en Soie – Baskerville #2 arrive à nous surprendre. Ce qui lui vaut une place méritée au sein de l’univers de Sherlock Holmes.