Days Gone est sans doute l’une des exclusivités PS4 les plus attendues de l’année 2019, mais aussi celle qui soulève le plus de questions étant donné qu’il s’agit du premier jeu de Bend Studio sur cette génération de consoles. Le jeu sortira le 26 avril prochain après un décalage d’environ deux mois par rapport à la date initialement prévue. C’est donc avec beaucoup d’intérêt et de curiosité que j’ai participé à la preview organisée par Sony le 26 février dernier. Je vous raconte sans tarder mes premières heures de jeu et vous délivre une tonne d’informations inédites dans la suite de ce billet.
Commençons par quelques mots sur le contexte de la preview. Il s’agit d’une version jamais montrée au public contrairement à la démo que j’ai pu essayer pendant la Paris Games Week qui datait de l’E3 2018. Mais il ne s’agit pas non plus de la version finale du jeu étant donné qu’il n’est pas encore passé gold. En terme de contenu nous avons pu jouer pendant 3 heures sur PS4 Pro bien entendu, tout d’abord au début du jeu, ce qui est très appréciable, puis à du contenu du monde ouvert disponible plus loin dans le jeu.
Au niveau de l’histoire, sans trop vous en dévoiler sachez que les personnages qui reviennent le plus sont évidemment Deacon St. John, son ami Boozer, mais aussi sa femme Sarah St. John qu’on découvre à travers quelques flashback. C’est également à travers ce procédé qu’on comprend peu à peu comment le monde a pu sombrer dans l’apocalypse, avant de mener l’enquête sur le terrain et de fouiner dans les affaires louches de l’organisation NERO…
Du point de vue du gameplay, Days Gone prend la forme d’un jeu à monde ouvert très dense en activités qui se déroule en plein Oregon (Etat d’origine de Bend Studio), dans un paysage très vallonné composé de montagnes, de plaines, de forets et de rivières. On pourra le parcourir en moto ou via des déplacements rapides pour aller d’un camp à un autre par exemple. En parlant de la moto, une astuce de scénario nous fait débuter l’aventure avec une bécane aux caractéristiques de base, mais qu’on pourra améliorer au fur et à mesure qu’on installe de nouveaux composants. Deacon a lui aussi droit à son lot d’améliorations via un arbre de compétences composé des trois branches suivantes : survie, attaques à distance et attaques de mêlée. Notons à ce propos l’utilisation très originale du pavé tactile de la DualShock 4 puisqu’on accède à un menu différent selon le sens où l’on glisse le doigt. Ainsi, le glissement vers la droite permet d’ouvrir la carte et on accède de manière similaire à l’inventaire de Deacon, aux scénarios actifs et à l’arbre de compétences.
Parlons maintenant des populations hostiles du jeu. Bend Studio a été plutôt inspiré en matière de zombies puisque ceux du jeu sont classés en quatre catégories d’après mes premières constatations : les Grouilleurs (version française des Freakers), les zombies de base qui vous attaquent lorsqu’ils vous détectent; les Têtards, plus petits et chétifs, ils attaquent lorsqu’ils sont en position de supériorité; les Beuglantes qui n’hésitent pas à rameuter les autres zombies en donnant l’alerte; et enfin les Brutes qui sont les plus coriaces comme leur nom l’indique ! Mais comme tout bon monde post apo qui se respecte, celui de Days Gone grouille d’ennemis humains comme les soldats de l’organisation NERO ou les Maraudeurs et autres populations lourdement armées.
Pour venir à bout de ces ennemis, j’ai personnellement privilégié la méthode discrète que le jeu nous encourage à utiliser. On peut ainsi se cacher dans les hautes herbes et approcher les ennemis sans se faire repérer puis les supprimer discrètement à l’aide du bouton triangle. On peut aussi marquer les ennemis en utilisant les jumelles de Deacon et tenter de les supprimer à distance grâce à une arbalète qui s’enrichit de différents types de carreaux au fur et à mesure du jeu. Si toutefois le combat ouvert devient inévitable il est possible d’attaquer au corps à corps via R2, et d’esquiver en déclenchant une roulade via R1, mais aussi d’utiliser tous types d’armes à feu via la classique combinaison L2/R2. Days Gone s’appuie également sur une forte mécanique de loot et de craft à la Horizon. On récupère donc un tas de matériaux sur les ennemis ou dans l’environnement et on fabrique des munitions, des doses de survie ou des améliorations, soit dans les camps, soit via la roue de sélection rapide accessible en pleine action.
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Voilà ce que j’ai retenu suite à mes trois heures passées manette en main sur Days Gone. Le jeu s’annonce plein de potentiel grâce à un lore et un gameplay très riches doublés d’une réalisation soignée, qui en feront certainement le jeu à monde ouvert le plus efficace de cette première moitié d’année 2019. Reste à savoir où nous mènera le scénario du jeu en espérant qu’il ira au delà de la classique confrontation entre un biker rebelle et une multinationale peu scrupuleuse ayant causé une invasion de zombies.