Sauver des animaux ? Voilà un sujet qui nous parle et nous attire vers Archelino (Huch!/Atalia), d’Inon Kohn et illustré par Oliver Freudenreich. Néanmoins, elles et ils sont d’accord pour être secouru(e)s, mais pas en étant placé(e)s n’importe où.
Noé accueille des animaux en son arche, ici : girafe, kangourou, lion, panda, zèbre et hippopotame. Toutefois, si la bande semble contente de l’y rejoindre, chaque membre a ses envies. Il en adviendra donc à nous de les disposer de manière idoine.
Précisément, Archelino nous propose 60 casse-tête, ce qui s’avère assez consistant. Si de notre côté on les a enchaînés pour vous délivrer cette critique au plus tôt, on imagine davantage quelques-uns de réalisés à la suite lors d’une utilisation classique. Et on y reviendra le lendemain, le surlendemain… Pour s’y atteler au fil du temps. Sans omettre que les difficultés varient, en plus de la faculté de chacun(e) à saisir tel ou tel problème. Par conséquent, on en a déjà pour un bon moment, avant même de se remettre sur ceux déjà passés et dont l’on ne souvient déjà plus. Permettant de progresser et de les accomplir le plus rapidement possible.
Chaque mission nous confie des instructions pouvant s’avérer très différentes. Derrière Noé, systématiquement à l’extrême gauche, il s’agira de trouver les endroits requis par le sextet. Avec les lieux numérotés de 1 à 6, on le comprend immédiatement, tout comme le sens désiré. Tout ce trajet sans palabrer, s’avèrerait un peu ennuyeux. On retrouve ainsi des précisions sur les animaux voulant parler avec tel(le) voisin(e). Permettant d’en savoir le sens, mais pas toujours son interlocutrice/eur, à deviner autrement.
Les indices révélant des parties de l’embarcation, non chiffrées, dévoilent l’ordre et l’orientation d’un animal ou de plusieurs animaux. Sans pour autant que l’on ne sache juste avec ceci, quelle est cette portion du bateau. Enfin, on peut voir un animal avec des morceaux d’arche, ne nous montrant pas qui sont ceux se situant à ses côtés. Un ensemble de genres d’indications, renouvelant les approches et la complexité. On emploie ces divers types, pour parvenir à résoudre le puzzle en cours. Pour au final un triturage d’esprit malin, dès un jeune âge. Le conseil étant de 4 ans minimum, mais bien entendu à voir au cas par cas. Jusqu’à n’importe quel âge, tant l’aspect réflexion marche systématiquement.
Atout indéniable d’Archelino, son matériel. Entre l’arche et les figurines en 3D, cette dernière due à Andreas Resch. Tandis que l’on retrouve Oliver Freudenreich à l’illustration, avec de mignons animaux. Sans oublier Huch! & friends et Volker Maas au design du jeu.
Conclusion
Poussant à réfléchir et pas qu’un peu, grâce à moult biais à associer pour dénicher les réponses, Archelino s’avère un casse-tête déjà très intéressant pour les plus jeunes, mais pas seulement. En plus d’être très attractif avec son sublime contenu animalier.