J’ai un secret à vous révéler. Savez-vous que dans les murs de nos maisons vivent de minuscules créatures ? Les souris ! Justement, Élodie Clément et Théo Rivière nous proposent d’observer La maison des souris (Gigamic), dans ce jeu de mémoire.
Les jeux de mémoire visuelle, grosso-modo on connaît le principe. On regardera quelque chose : une image, une situation… Et l’on devra être capable de la retrouver, la décrire ou encore la reformer. Ici, on observera La maison des souris, afin de conserver en tête tout ce que l’on y trouve. Précisément, un paquet d’objets de la maison des hommes, dans laquelle se situe la leur. En effet, il s’agit forcément d’une maison sans enfants et sans femmes, car l’on est au courant depuis longtemps qu’il n’y a que des souris et des hommes, la littérature l’a prouvé. Avec par exemple des ustensiles généralement petits pour nous, ces rongeuses/eurs se créent des meubles très grands à leur échelle.
Mais vous n’êtes pas sans l’ignorer, quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Justement, on profite de l’absence de ces dernières, pour regarder par un trou de souris leur habitât. Avec la nécessité de retenir les objets y figurant. Les 2 à 6 curieuses/eux, devront ensuite coopérer pour répondre aux interrogations posées par le jeu. Dans le but de marquer au moins 12 points, pour que la tablée l’emporte. Quatre difficultés étant proposées, la rejouabilité est davantage encore au menu et l’ouverture à un large public aussi. Un niveau plus relevé, passant par la sélection des disques posant les questions. Disséminées entre 3 variantes de complexité.
Durant chacun des 4 tours, on fera passer les jetons objets par le trou du toit, puis remuera la bâtisse, afin qu’ils atterrissent aléatoirement parmi les 4 pièces. Sachant que si l’un se retrouve entre 2, il vaudra pour les 2 endroits. Avec en plus la possibilité pour chaque, de se retrouver sur l’une ou l’autre de leur face. On allumera ensuite la lampe fournie toujours sur le même trou, afin d’éclairer les lieux pendant 30 secondes. Désormais, à nous de visualiser les côtés des disques objets et où ils se trouvent.
La fin du temps imparti signalée par l’arrêt de la lampe, déclenchera le retournement des jetons Pièce et ceux Objet, figurant sur le plateau Questions. On découvre ainsi les interrogations à propos de ceci ou cela. Réparties sous plusieurs formes, elles évitent la redite. Les questions A et B demanderont de répondre par oui ou non tout d’abord à » Cet objet se trouve-t-il dans cette pièce ? « . Basique, pas de piège pour marquer ou non un point. Dès la suivante, » Est-ce que ces objets sont dans la même pièce ? « , on monte déjà d’un cran. Mais cela reste binaire.
Car la difficulté montera, par les questions à choix multiple. Où l’on détaillera quel(s) est/sont l’accessoire/les accessoires figurant dans la pièce indiquée. Et plus rude encore, la même chose, mais en précisant sur quelle face. Ces QCM demanderont d’avoir tout bon afin de marquer des points. Un oubli, un objet en trop… Vous vaudra de ne rien récupérer. On conservera la surprise des 2 autres questions. Mais elles apportent également leur originalité. Cette dernière que l’on retrouve tout autant dans le matériel, qui ne s’avère rien d’autre que La maison des souris elle-même. Rien qu’en la voyant, on a envie de se plonger dans le jeu ! Même si l’on ignore en quoi il consiste. Qui plus est, Jonathan Aucomte la rend tellement charmante et variée dans ses décors, que l’on a envie de s’amuser avec des figurines dedans, entre 2 parties.
Conclusion
Déjà d’une importante attirance physique avec sa demeure et ses détails, La maison des souris n’est pas simplement un jeu misant tout sur cette qualité, en n’ayant aucun fond derrière. Le jeu de mémoire est malin, par cette mise en forme et les questions se renouvelant, grâce au hasard des pièces et objets au centre des débats.