Tiré du dessin animé dont vous vous doutez et même plus précisément de l’épisode portant le même titre, Rick and Morty – Total Rickall réussir-t-il à nous emporter dans l’univers si propre, voire si sale, des 2 compères ?
C’est impressionnant comme la maison des Smith n’a jamais eu l’occasion d’accueillir autant de membres de la famille, ni d’ami(e)s. Attendez une seconde… Elles et ils ne sont pas toutes et tous réel(le)s ! Des aliens parasites se font passer pour notre entourage, grâce à leurs pouvoirs de télépathes. En se mêlant à nos vrais souvenirs si chers à nos yeux. Rick and Morty – Total Rickall nous demande ainsi d’anéantir ces malandrins pour sauver la planète. Attention tout de même à ne pas éliminer trop de nos véritables proches pour y arriver. Sinon l’on serait triste et surtout, l’on perdrait la partie.
Avant toute chose, sachez que Rick and Morty – Total Rickall se joue en coopération, de 2 à 5 participant(e)s dans le mode classique. De 3 à 5 en mode avancé. Si bien qu’à tout moment, si au moins 50% de la tablée suppose qu’il n’y que des cartes Réel au centre, la partie prend fin. Suite à quoi l’on vérifie. Si ne serait-ce qu’un parasite y figure, tout le monde perd. S’il n’y a plus que des êtres réels, tout le monde gagne. Tandis qu’au bout de 4 véritables proches éliminé(e)s sur les 6 d’une partie, c’est la défaite. Encore faudra-t-il savoir enquêter pour les différencier des 16 parasites avec lesquels on les mélange.
Les 24 identités Parasite/Réel utilisées et les 24 personnages changent ainsi à chaque nouvelle session de jeu. De quoi constamment relancer la suspicion, sur un nombre de protagonistes que l’on trouve suffisant sur la longueur. Tant par rapport au besoin de trouver les coupables, que les mécaniques des cartes Action et la variété des héroïnes/héros.
Au centre de la table, l’on installe face cachée le double de cartes Identité, par rapport à la quantité de participant(e)s. Si l’on est 2 on en dispose 4 et ceci jusqu’à 5 où il y en aura 10. Sans savoir s’il s’agit de cartes Parasite et/ou Réel. Puis l’on met sur toutes ces cartes un personnage face visible. Ceux-ci possèdent donc leur identité secrète. Et à chaque protagoniste ajouté(e), l’on placera en-dessous une nouvelle carte Identité mystère. On laisse à côté face cachée les pioches Action, Personnage et Identité.
On peut désormais débuter à buter tout le monde dans Rick and Morty – Total Rickall. Enfin pas « vraiment » tout le monde… En sachant que l’on se transmet dans le sens horaire un jeton manche après manche, pour signaler qui devient la première/le premier joueur. Lors du premier tour, l’on dispose chacun(e) de 3 cartes Action et doit en sélectionner une à poser face cachée devant nous. Puis l’on en pioche automatiquement une nouvelle. On révèle désormais nos cartes déterminées simultanément. Dans la foulée, on se lance dans la résolution de leurs effets. En démarrant par la détentrice/le détenteur du jeton.
Si bien que l’action choisie par un(e) joueuse/eur qui n’est pas la/le N1 pourra s’avérer caduc. Puisque la situation aura évolué depuis. Les cartes Personnages et Action, détiennent toutes un coloris : vert, rouge ou bleu. Et une action de telle couleur, ne peut impacter qu’un personnage de la même. La seule personne avec une signalétique verte vient de disparaitre ? La carte que vous aviez préparé pour elle n’aura ainsi d’effet sur qui que ce soit. Tant pis, elle ira à la défausse comme d’habitude.
De quoi apporter davantage de suspens et de rebondissements. Ainsi qu’une stratégie moins directe en général. Voire un esprit collectif. On peut ainsi se donner des indications, sans non plus aller trop loin. Comme la révélation de carte. Toutefois, il est par exemple envisageable d’affirmer que l’on n’en possède pas permettant d’éliminer quelqu’un. Ainsi que de se concerter lorsque l’un(e) d’entre nous compte s’en prendre à un personnage. Notre/nos partenaire(s) détenant peut-être davantage d’informations.
Dès que la cible est déterminée, on vérifie son identité. Dans l’éventualité où il s’agit d’un parasite, on sait qu’il en reste un de moins. Mais si c’est un personnage réel, on s’approche d’une défaite comme évoqué plus haut. Mais en plus, l’on se défausse d’une carte Action. Cependant, il est possible d’en glaner via l’effet de certaines. On peut donc très bien avoir moins de 3 choix ou l’inverse. Les actions réalisées, le tour se termine. On défausse les cartes Action révélées. Et l’on place un personnage supplémentaire, ainsi qu’une identité, de la manière précisée précédemment.
La partie continue si l’on n’a pas proclamé qu’il n’y a selon nous que des cartes Réel au centre de jeu. Peu importe leur quantité. Signifiant également qu’il reste une ou des carte(s) Personnages et d’Identité dans les pioches. Lorsque l’ultime de chaque pile est jouée, il s’agit de l’avant-dernier tour. Si rien n’est déclaré avant le terme de la manche suivante, la partie prend fin et l’on procède aux vérifications des identités encore secrètes.
Revenons-en aux cartes Action. Ces dernières offrent tantôt l’opportunité de tirer sur un personnage, tantôt d’en apprendre sur l’identité d’un ou plusieurs. Mais parfois, alors qu’un(e) joueuse/eur aura pu regarder 2 identités secrètes en jeu, elle/il devra ensuite les mélanger et les replacer, sans regarder. Tout a donc pu changer. Néanmoins l’on connait une information. La/le membre en question de notre équipe peut ainsi confier qu’il y a un Parasite. Mais lequel est-ce ?
Il sera même possible de regarder la prochaine carte Identité qui sera attribuée. De quoi savoir d’emblée s’il s’agira d’un Réel ou d’un Parasite. Et éventuellement de l’annihiler au plus vite, pour éviter un changement d’identité. Encore faut-il posséder une carte de la couleur adéquate pour s’en occuper, voire jouer Beth qui tire sur tout ce qui bouge. De nombreuses autres voies existent et insufflent ainsi une bonne dose d’enquête, avec toujours la crainte d’arriver trop tard et que le réplicant soit désormais un pote.
Rick and Morty – Total Rickall propose également un mode avancé. Sans tout reprendre ce que l’on vient de vous expliquer, en plus des subtilités de cette variante, sachez que les joueuses/eurs seront aussi affublé(e)s d’une carte Parasite ou Réel. Ainsi lors des échanges coopératifs, attendez vous à des entourloupes. Les parasites veulent l’emporter et feront tout pour que vous éliminiez vos congénères. Quitte à faire semblant en délivrant une bonne indication sur un Parasite, voire en l’éliminant en connaissance de cause. Afin que les soupçons s’envolent. Mais notre Identité pourra également changer, ce qui retournera la donne. Peut-être qu’en réalité vous étiez parasite et c’est une nouvelle carte parasite qui vous arrivera. Tout en semant le doute chez les autres, dont les idées sont remises à plat. Ou anciennement Réel vous avez pourchassé les parasites, mais en êtes désormais un.
Forcément, si vous adorez la série, Rick and Morty – Total Rickall vous plaira dans son habillage. Les cartes reprennent complètement son graphisme et l’aspect dessin animé. Au-delà du visuel, l’on retrouve en plus l’humour de la franchise, avec des textes généralement drôles pour accompagner les cartes.
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Conclusion
Enquête et déduction dans un univers aussi délirant, font de Rick and Morty – Total Rickall un jeu allant au-delà sa franchise. Les mécaniques savent amener le doute et des rebondissements. Avec en plus la possibilité d’évoluer soit en coopération, soit avec des traîtres, ce qui agrémente la partie.