Critique : Le Labyrinthe (no spoil)

Le Labyrinthe (The Maze Runner en VO) sort le 15 octobre 2014. Il s’agit de l’adaptation au cinéma du premier livre de la trilogie « L’épreuve » de James Dashner. J’ai assisté à sa projection en ayant seulement visionné la bande annonce dans laquelle j’ai reconnu par-ci par-là quelques têtes familières parmi les acteurs. Sans attentes particulières vis-à-vis du film, et sans apriori. Voici mon compte-rendu.

Le Labyrinthe

Si vous passez un peu (beaucoup !) de temps à regarder des séries américaines, vous reconnaîtrez certainement les jeunes acteurs du film….. Leur présence est plutôt rassurante pour qui ne connaît pas forcément l’oeuvre de James Dashner. Et c’est Dylan O’Brien (Teen Wolf, Les Stagiaires) qui occupe le rôle principal (Thomas) dès les premières secondes du film. Ce dernier ce réveille sans aucun souvenir dans une sorte de monte-charge en mouvement. Au bout de l’ascension l’attend un groupe de jeunes ayant subi le même sort depuis des années, à raison d’une arrivée par mois.

La première partie du film Le Labyrinthe est consacrée à la découverte du camp, de sa population, des rôles attribués à chacun, mais surtout des règles du camps que le petit dernier Thomas doit respecter s’il ne veut pas être une victime du labyrinthe. En tant que dernier arrivé, Thomas ne pourra pas échapper à une sorte de bizutage ou rite initiatique, mais sa curiosité et certains souvenirs qui lui reviennent en mémoire le pousseront petit à petit à enfreindre les règles du camps, pour voir ce qui se cache derrière les hauts murs du labyrinthe.

Je n’en dis pas plus sur l’histoire mais comme le laisse entrevoir la bande annonce ci-dessus, Thomas ne résistera pas longtemps à l’appel du labyrinthe et finira fatalement par s’y aventurer. À ce propos, les scènes d’action à l’intérieur de ce dernier sont tout simplement à couper le souffle. L’effet est d’autant plus prononcé que les nombreux recoins que contient le labyrinthe et les créatures effrayantes qui le peuplent sont source d’une bonne dose d’angoisse. Une pensée aux plus claustrophobes d’entre vous qui devraient apprécier les scènes stressantes où Thomas tente de se faufiler entre deux murs qui se rapprochent 🙂

Au final, le film fonctionne parfaitement. Les acteurs sont justes, et mis à part un moment trop calme à mon goût (après l’arrivée de Teresa), le reste tient bien le spectateur en haleine et la fin donne une folle envie de voir la suite ! Inutile d’avoir lu le livre pour être absorbé par l’histoire. Surtout que celle-ci est construite comme une énigme à tiroirs : on comprend l’origine du labyrinthe au fur et à mesure que l’équipe progresse dans ce dernier, jusqu’au final qui pose plus de questions qu’il ne donne de réponses… mais quoi de plus normal pour une trilogie.