On aurait pu s’attendre à un jeu trognon de la part de Seppy Yoon, avec de petits écureuils qui gambadent… Il n’en est rien ! Fight In A Box prouve que son nom n’est pas innocent, car Squirrel or Die sera une question de vie ou de mort, où il faudra se battre contre la nature et sa mémoire.
Prévu pour 2 à 4 écureuils, Squirrel or Die nous propose tout simplement d’incarner la réelle vie de l’un de ces mignons petits animaux. Avec la fameuse notion que l’on nous enseigne en primaire. Qu’ils cachent de quoi manger quand le temps le permet. Pour ensuite facilement y accéder lorsque surviendra le froid. L’objectif étant d’être l’unique survivant(e) du rude hiver. Il ne peut en rester qu’un, on l’appelle HighSquirrel !
Pour davantage de dynamisme, SoD ne reprend pas toute l’année. On n’en conserve que 2 saisons, qui deviennent les 2 séquences bien distinctes d’une partie. D’un côté l’automne, qui servira à planquer sa nourriture. De l’autre côté, l’hiver, où on la mangera. Avant de se lancer, apprenez juste que la mise en place variera selon combien de personnes seront là. Tant au niveau des pièges, que la cabane à oiseaux conservée seulement à 3. Tandis que la grille de tuiles sera de 25 à 4 ou 3. Et de 16, en duel.
L’on dispose la première tuile face cachée, avant de l’encadrer de 3 autres, elles à la face visible. C’est à partir de cette grille de 2X2 que l’on démarrera. Non sans déterminer par qui en riant déjà pas mal. Un concours se lance, pour savoir qui ressemble le plus à un écureuil/imite le mieux un écureuil. Puis chacun(e) récupère 3 tuiles, qu’elle/il peut consulter. Sans les montrer aux autres.
Comme précisé précédemment, l’on débute Squirrel or Die par l’automne. Tour à tour, l’on pioche une tuile et la dispose face visible, adjacente à l’une de celles du plateau évolutif. Attention, l’on n’en place jamais en diagonale. Puis l’on doit échanger une des tuiles de sa main face cachée, contre une de celles face visible de la grille. C’est ici que la dimension mémorisation de l’écureuil prend son envol. Car à l’instar de l’animal, l’on devra se souvenir de ce que l’on vient d’enfouir, une fois l’hiver venu. Sinon comme dans la réalité, l’on ne retrouvera plus ses denrées, tandis que, comme par hasard, des noisetiers pousseront un peu partout. Fruit du résultat de trop bonnes cachettes. Surtout qu’ici, il est possible que l’on ait dissimulé un squelette. Et au bout de 3 récupérés dans la phase hivernale, l’on aura droit à l’ultime sentence.
Tout comme il faudra se souvenir de ce que l’opposition a pu jouer, voire le déduire, pour éviter de se faire avoir. Dès que le plateau est complet, l’on passe à la saison suivante. Durant l’hiver, chaque participant(e) dévoile une des cartes de la grille. Aucun problème s’il s’agit de nourriture ou d’une cabane à oiseaux. S’il s’agit d’un squelette, vous connaissez déjà la règle. Enfin, il existe des tuiles spéciales qui pourront renverser la donne. Par exemple, vous pourrez tomber sur Encore, qui vous fera prendre une nouvelle carte aussitôt. Et donc courir un éventuel risque. Tandis que L’écureuil endormi, permettra de passer un tour. Mais l’on peut aussi notamment révéler La bombe, qui vaudra 2 squelettes. Entrainant une élimination plus proche.
Via sa nouvelle édition, Squirrel or Die bénéficie de larges cartes, illustrées par Graham Judd. Forcément, le jeu y gagne en attractivité. Sa patte est originale et l’on retrouve ainsi nos actions en version concrète. Ce qui apporte beaucoup.
Conclusion
Il sera indispensable de bien se souvenir de ce petit chemin qui sent la noisette, si vous désirez remporter Squirrel or Die ! Entre mémoire et pièges, l’on retrouve tout ce qu’il faut chez ce genre, en étant à la fois simple à comprendre.