Globalement, l’on adore les jeux musicaux, et plus encore quand ils demandent de chanter, notamment par leur ouverture à tous les publics. Ainsi qu’à l’ambiance qu’ils savent produire. On espère donc que Singin’ in the Game de Fée Mumuz’, la structure de Benjamin Lavie, saura en faire autant.
En ce qui concerne son ouverture, cela sent en effet plutôt bon. Singin’ in the Game proposant 6 catégories. Plus précisément, les années 1960 à 80, la période de 1990 jusqu’à 2018, les artistes atypiques / répertoires farfelus et enfin les musiques urbaines, pour les 4 types classiques. Les 2 dernières classes étant en parallèle des cartes Rapidité, qui n’ont pas la même manière de jouer. En l’occurrence, celle des comédies musicales et films d’animation. Tandis que l’ultime se consacre aux tubes inoubliables, où l’on retrouve des artistes surtout connu(e)s pour un ou 2 morceaux, mais davantage existent et tous pourront être cités. On retrouve donc amplement de quoi diversifier les genres et toucher différentes générations. Permettant de s’amuser en duel, mais également de former des équipes, de plus ou moins de membres. Pas nécessairement d’une quantité équivalente. Et soulignons par ailleurs la présence d’une variante solo.
Pour remporter une partie de Singin’ in the Game, il faudra glaner des points au travers de 3 manches distinctes. La première demandera de trouver ou fredonner 1 à 6 chansons de l’artiste ou groupe pioché(e). Dont la catégorie sera déterminée par le lancer du dé de 20. Y compris la possibilité de sélectionner celle que l’on désire. Tandis que le dé de 6 donnera la quantité à deviner. Qu’elles soient indiquées sur la carte ou non. Il vous suffira de vérifier si personne d’autre ne les connait. Ou via le Net ou encore la discothèque de la personne chez qui vous jouez. Ce qui nous a permis d’en envoyer une centaine de Patrick Bruel, dont l’on a dû sortir les vinyles, CD, K7 et autres DVD pour prouver la véracité de nos suggestions.
La 2e séquence de Singin’ in the Game touche à un autre aspect de vos connaissances musicales. Cette fois, il s’agira trouver un(e) artiste, grâce aux morceaux figurant sur la carte. Ceci à tour de rôle, entre les 2 escouades qui s’affronteront sur la carte en cours. Afin de rassembler plus de points, l’on peut même chanter ou fredonner la piste évoquée. Un système aussi drôle, que top pour monter l’atmosphère en grade avec les airs entonnés.
La manche de conclusion mettra en exergue des enchères. Où suite à un conciliabule, l’on misera à chaque fois au minimum un titre, que l’on citera et interprétera. Les 2 pour chacun. Mais les adversaires proposeront peut-être davantage. Il est évidemment envisageable de bluffer. Ce que l’on apprécie particulièrement, au-delà même de la capacité à en réunir suffisamment. On feinte, se donne un genre… Tout pour que nos concurrent(e)s se fassent piéger. Bon, si quiconque se laisse avoir sur Benoit Tourne-toi, pas sûr que cette personne devrait continuer de jouer à Singin’ in the Game.
Conclusion
Immensément varié dans ces styles musicaux, Singin’ in the Game s’avère déjà rassembleur comme on le souhaitait. Particularité qui provient aussi de ses modes, où trouver une chanson, un(e) interprète et chanter, brassent large. Et grâce à cette donne du chant, l’ambiance grimpe vite en flèche. Elle pousse plus que jamais à un côté festif, qui colle à l’atmosphère visuelle qu’insuffle Jokercolor. Et pour davantage de rejouabilité, 2 extensions existent et l’on vous en parlera bientôt.