Nous arrivons à mi-parcours de la saga de Bernard Cornwell, Les Chroniques saxonnes, en se penchant sur son 2e tome Le Quatrième Cavalier. Si vous n’avez pas encore lu Le Dernier Royaume, nous vous conseillons notre chronique pour en connaitre davantage.
Attention, l’on réitère l’avertissement avec cette fois la notion des éléments de base mettant en scène en place Le Quatrième Cavalier. Qui par conséquent, vous en apprendraient sur les événements du précédent volume. Toutefois, l’on restera évasif sur le reste, pour ne point vous démolir la découverte, à l’instar d’une offensive scandinave. Vous l’avez par ce biais certainement compris (pour qui l’ignorant), les Vikings se sont accaparés toute l’Angleterre. Par la force évidemment.
Toute ? Non, une forteresse d’irréductibles guerriers résiste ! Avec à leur tête rien de moins que le roi Alfred le Grand. Mais également notre principal protagoniste, toujours présent et plus tourmenté encore : Uthred. Bien qu’il soit anglais de naissance, ses relations familiales difficiles et son enlèvement par les Vikings, où il trouva un véritable cercle proche, il prit le parti des liens du cœur et non du sang. Néanmoins, de retour depuis sur ses terres d’origine, avec les chamboulements qui se sont déroulés au cours du premier volume, ses idéaux ont encore évolué.
Cependant il reste envisageable qu’il croise un ancien comparse durant la lutte qui se prépare. Ou tout du moins pendant son long périple. Il ne peut assurément cesser d’y songer et de questionner quiconque. Cette confrontation des sentiments s’avère aussi présente et puissante durant Le Quatrième Cavalier, que Le Dernier Royaume. Et si l’on retrouvera des affrontements physiques, parfois même brefs, qui apporteront cette touche d’action, cette dimension du cœur et de l’esprit s’avère une combinaison forte qui nous agrippe à cette lecture. Ce qui se développera également via des relations de couples et leur progéniture.
Sans vous les ruiner, le roman n’hésite pas à nous faire vivre des drames. Dont l’on ressentira la souffrance, mais également la volonté de passer au-dessus. Sans pour autant les oublier, en vue d’un but rassembleur. Pour éviter de rester ancré sur ses propres problèmes.
Conclusion
Touchant et troublant, Le Quatrième Cavalier fait passer l’humain au-delà des tractations politiques et des batailles. Un aspect que l’on apprécie spécifiquement chez Les Chroniques saxonnes.