Titanesque fin d’année pour HiComics, qui enchaîne les sorties de licences puissantes. Après avoir récemment traité des Power Rangers & Tortues Ninja, ces dernières reviennent avec leur propre série récente. Plus le T2 de leur collection Classics. Mais au milieu de ces bandes héroïques, se trouve le duo qui a peut-être sauvé encore plus d’univers, comme le confirmera Rick and Morty T9.
Dans l’éventualité où vous n’auriez lu les précédents volumes, peu importe. Les connaître vous permettrait de bénéficier de quelques clés à des moments précis de l’histoire. Afin de tout savoir sur la genèse des éléments évoqués. Ce que n’hésitera pas à préciser Monsieur Boîte à Caca durant la B.D. ! Cependant, cela n’est pas essentiel, pour tout saisir de l’aventure. Ou plutôt des aventures, puisque le livre se découpe en 5 chapitres, plus un bonus. Seuls les 2 premiers ont un lien direct, puisqu’il s’agit d’une histoire sur la durée.
Concernant ces 2 parties, ainsi que la 4 et la 5, chaque scénario est de Kyle Starks, les dessins de Marc Ellerby et les couleurs de Sarah Stern. Tandis que pour la 3e, Kyle Starks est toujours à l’écriture. Sabrina Mati et Juan Meza-Leon s’occupent des dessins, à nouveau avec Sarah Stern aux couleurs. Enfin, le bonus sort de l’esprit de Tini Howard, avec la patte graphique de Jarett Williams. Ainsi que Sarah Stern gardant le même poste. Et les traductions de l’ensemble sont signées KGBen (Benjamin Rivière).
Tout d’abord, l’histoire en 2 phases prendra la forme d’une ligue des méchants extraordinaires, en voulant à Rick et parfois à Morty. Mais si devoir affronter une tonne d’adversaires établis s’entend, malgré la difficulté apparente, le plus dur reste sans aucun doute la présence d’un traître. Et oui, sans l’intervention de Jerry, qui en a sacrément marre de son beau-père n’amenant que des problèmes, pas sûr que cette gigantesque menace ait réussi à mettre la main sur le duo. Reste à voir comment la famille s’en sortira, dans un enchevêtrement de gags et de coups-fourrés, à s’en pincer les tétons. Vous comprendrez cette allusion avoir après avoir lu l’ouvrage. En même temps, il s’agit d’un bon moyen de venir à bout de l’intégralité des rivales/aux de Rick & Morty. Car il n’ont personne d’autre à leurs trousses voulant se venger, mais alors vraiment PERSONNE !
D’ailleurs en parlant de vengeance et de super vilain(e)s, on aura également droit à la première aventure des super héro(oïne)s : les Revancheurs ! Car la 3 et la 2 en réalité ne sont pas avant la 1… Bref, l’escouade a besoin de Rick, sans quoi l’univers court à sa perte. Mais celui-ci n’apprécie pas cette troupe et enchaîne des vannes bien senties. Se moquant de leur apparence, avec les noms et pouvoirs devant en découler. Les séquences les plus drôles à notre goût. Tandis que le chapitre suivant nous prouvera que d’autres Rick, peuvent en revanche devenir la cause de la fin du monde. Dans une approche plus touchante.
Mais quand les Rick et Morty que l’on connaît, se frottent (on leur conseille de pas trop près) à Dick et Farty, l’on partira dans du déjanté. Où la limite n’existe pas. Avec au passage une idée de ce que donnerait la vie, si cette seconde doublette était la vedette de cette bande-dessinée. Apparemment, certain(e)s en rêvent dans une famille bien précise… On conservera sous silence le scénario bonus, sinon il ne serait plus trop un bonus. Toutefois, on vous glissera que le changement au niveau artistique, se ressent complètement. Avec un délire changeant la donne classique. Cette dernière néanmoins aussi explosive sur les 5 chapitres, qu’une invention de Rick !
Conclusion
Décapant, Rick and Morty T9 a de quoi faire rire ou non. Le bouquin détenant suffisamment de variétés drôlatiques, pour parfois toucher et parfois pas du tout, une même personne. Qui se laissera emporter par la folie ambiante. Rendue encore plus éclatante, grâce à un travail visuel important et notamment des coloris très accrocheurs.