Critique du manga Kaijin Reijoh T3

La folie continue durant Kaijin Reijoh T3 (Kurokawa) de Tetsuya Tashiro. Où l’on se demande comment les adolescent(e)s en mauvaise posture au terme du précédent numéro, pourront s’en sortir.

Kaijin Reijoh T3

Les élèves sont acculées dans l’établissement par les monstres s’étant introduits sur place. Alors que la majorité flippe, c’est parallèlement par le biais d’une telle situation désespérée, que l’on verra des actes de bravoure survenir de la part de certaines, afin de protéger leurs amies et plus globalement tout le monde. Et de nôtre côté, l’on songe tout de même au fait que si aucune ne tente d’entraver la menace, c’est la planète entière qui sera terrassée. Et/ou sous le contrôle du parti de l’Ultraréincarnation.

Cependant sans leurs reliques, les plus fortes risquent gros. Notre trio infernal se rendra alors dans une partie secrète de Meidô, afin de les récupérer. Mais la traitresse, madame Kawase, les y attend. L’on aura alors droit à un dantesque combat, tout en apprenant les réelles desseins de la professeure. Niveau révélation durant cet affrontement, l’on en connaîtra un bien plus émouvant et à la fois très violent. Montrant que le manga va plus loin que sa facette déjantée.

Cette dernière néanmoins toujours au programme. Particulièrement au travers de la motivation pour envoyer Asuma sauver seul quiconque peut toujours l’être. Et plus que jamais, par sa propre requête en guise de récompense s’il y arrive. Ce qu’il compte absolument accomplir, étant donné ce qui l’attend désormais au bout a priori. L’identité démentielle humoristique se déploie en sus au travers des multiples bonus, avec de brefs strips, une histoire un peu plus longue, ainsi qu’une spéciale Prouvant qu’Innami rigole même encore moins au beach-volley, que contre des ennemi(e)s.

Conclusion

Au-delà de la folie décomplexée, Kaijin Reijoh T3 pousse davantage le ton dramatique de la franchise. Et sur un passage en particulier démontrant ce qu’est véritablement l’horreur, il n’y aura vraiment pas de quoi se marrer.