Disponible depuis le 26 mars 2019, Power Rangers: Battle for the Grid s’est en quelque sorte transformé, comme beaucoup de récentes séries Power Rangers, en version super. Entre ses 3 saisons de contenus téléchargeables et sa récente disponibilité physique sous le titre Power Rangers: Battle for the Grid Collector’s Edition.
Sentai à 3
Parmi les escadrons de combat sentai et les adaptations PR, on retrouve souvent des quintets de base, parfois des trios. Comme Jungle Fury, mais où la bande finit avec tellement de membres, qu’on en oublie au bout de 5. Pas R.J. que l’on peut débloquer avec plaisir. Malheureusement pas de traces de Camille (Holly Shanahan). On peut ainsi s’apercevoir du système de jeu de Power Rangers: Battle for the Grid Collector’s Edition en partant de ce principe. Puisqu’on retrouve un de ces fameux jeux de baston par équipe/tag team. Où l’on dispose de 3 personnages, avec possibilité de les intervertir durant la bataille. De quoi se redonner un certain peps quand un(e) des partenaires se retrouve en mauvaise posture. Et ainsi éviter de perdre, ce qui n’arrivera que lors de l’élimination des 3 concurrent(e)s d’une escouade.
It’s Morphin’ time
Sur le terrain, autant vous préciser dès maintenant que Power Rangers: Battle for the Grid Collector’s Edition est loin de ne s’adresser qu’aux féru(e)s de la franchise. On se retrouve en face d’un versus fighting de haute qualité. Déjà par sa maniabilité et la réponse des actions commandées. Des points indispensables dans le genre et dont l’on peut craindre le pire quand une licence non habituée à celui-ci, même s’il y a eu quelques épisodes, débarque en son sein.
Mais ce n’est pas tout, car chaque Ranger et vilain(e) a été particulièrement soigné(e). En ayant droit à ses propres spécificités. Tant dans les capacités, que les armes. Rendant honneur à la réalité de celles et ceux-ci, comme on les connaît à l’écran ou dans les livres. Tout en proposant ainsi une réelle variété ludique. Ainsi que le jeu des oppositions/associations très différentes et à la fois complémentaires. L’équilibrage tient la route, aucun(e) n’atomise les autres par une trop grande puissance.
On apprécie d’autant plus de perfectionner ses formations, tant la diversité de sa triplette est effective. Permettant de vraiment renverser une situation. Étant donné que l’adversaire pourra en un instant faire face à une autre approche, alors qu’elle/il écrabouillait la/le combattant(e) précédent(e). Pour ce faire, il suffira d’appuyer sur la gâchette d’assistance. Mais si on a l’occasion de presser les 2, on aura droit à l’intervention d’un Megazord ou d’un personnage devenant géant. Vous avez raison de penser au mythique Goldar ! D’ailleurs seul souci dans l’honneur rendu à PR, pas systématiquement d’invocation du propre Zord, voire d’un Megazord correspondant à leur troupe d’origine. On fera avec les rares disponibles.
Avec nos lutteuses/eurs du bien ou du mal, on emploiera les 4 boutons d’action. En utilisation unique, l’un vaudra un coup faible, un autre moyen, un 3e fort et au fil du remplissage de notre barre de spécial, l’on usera de notre touche dévolue. Le jeu se prête également à une riche gamme de combinaisons entre ces boutons et c’est bien là qu’il nous démontre son immense niveau. Il ne s’agit juste d’un hommage, ni même d’un divertissement sympathique et fluide. Il s’avère technique et profond. Tout en étant aisément prenable en main, on s’amuse directement. Puis l’on apprend que les combinaisons sont nombreuses et très différentes selon les protagonistes. D’autant plus que la parade se trouve tout autant importante, démontrant que l’on n’évolue dans de la folie sans fond.
Power Rangers: Super Battle for the Grid
On évoquait en introduction les divers DLC sortis, suite au logiciel de base. Avec l’arrivée de Power Rangers: Battle for the Grid Collector’s Edition, on a l’occasion de profiter d’un contenu supplémentaire carrément génial. Tout du moins par rapport à nos goûts. Mais si ces ajouts ont été effectués, plutôt que de délivrer d’autres personnages, cela provient certainement des informations à propos des préférences du public.
Ou alors les ayants droits, éditeurs et le studio de développement adorent tellement l’auteur de cette critique (ndla : accro ultime de Power Rangers), qu’ils ont décidé de mettre ses protagonistes favoris entre le jeu de base et les additionnels via cette édition. Plus d’autres à payer à part assez motivants. Ou presque, car il manque quand même la méchante Tenaya (Adelaide Kane) et Ziggy de Power Rangers RPM (Milo Cawthorne) et Bridge (Matt Austin) de Power Rangers S.P.D. ! Néanmoins cette dernière fiction a le droit à ses 2 autres fantastiques combattant(e)s : Kat (Michelle Langstone) et Anubis (John Tui) !
Revenons-en à nos Rangers. L’imperturbable Gia (Ciara Hanna), Kimberly (Amy Jo Johnson) avec son costume venant par les bonus, Jen nous faisant scander Time for Time Force à chaque fois qu’on lance l’héroïne interprétée par l’émouvante Erin Cahill… Les meilleures Rangers filles sont là ! Et les mecs, presque. Car le top du top, Tommy Oliver, n’est qu’en vert Mighty Morphin. On adorerait incarner Jason David Frank également dans ses autres costumes et par conséquent, avec les habiletés en découlant.
Qui plus est, cela signifie que le quasi seul Rouge de qualité manque à l’appel… Certes, mais l’on adore aussi la seule Ranger de cette couleur… Lauren Shiba (Kimberley Crossman) ! Pourtant peu présente sous cette forme dans Power Rangers Super Samurai. On est que plus ravi de sa présence, via la sortie de cette version boîte. En dehors de sa disponibilité en DLC ! Et afin de mêler les multiples courants de PR, l’on retrouve aussi bien des héro(ïne)s de la télévision, que du cinéma avec le bleu. Là-dessus, on aurait préféré avoir Billy/David Yost de MMPR. Et plutôt Kim/Naomi Scott pour le long-métrage, elle-même habituée au rêve bleu. Mais la licence s’avère également forte chez les comics et c’est également le cas ici avec l’ajout de Lord Drakkon Evo II.
Conclusion
Le plurimédia que s’avère la saga PR, est complètement pris en compte, en touchant à tout. En finalement peu de personnages, triés sur le volet tant l’on a quasi que la crème. Mais pour un coût réduit. Beaucoup de jeux proposent autant ou à peine plus de monde, pour 70€. Chez Power Rangers: Battle for the Grid Collector’s Edition on reste à moins de 30. Pour un jeu de grande qualité, faisant que vous n’avez même pas besoin de connaître ou apprécier la licence. Mais si vous l’adorez, il s’agit en plus d’un sacré honneur rendu à celle-ci, avec un rassemblement au top de plus de 25 ans d’histoire.