Les évènements en ville du dernier numéro, furent plutôt violent. L’histoire de Fuse et les personnages de Mitz Vah, toujours dans leur adaptation en manga par Taiki Kawakami, va voir l’intensité de sujets importants pleinement se développer au cours de Moi, quand je me réincarne en Slime T13 (Kurokawa).
Suite à la belliqueuse attaque « anti-monstres », terme monstres pensé par ses instigatrices/eurs et non par nous, il est temps de faire véritablement attention aux tensions qui pourraient s’exacerber. Car les ennemi(e)s ne sont pas dénué(e)s de fourberies et ont savamment su se préparer, pour lancer un plan laissant croire que les non humain(e)s étaient tout bonnement dangereuses/eux. Peu importe de qui il s’agit par ailleurs. Alors que pendant ce temps, il faudrait bien entendu que toutes et tous les humain(e)s, soient elles et eux fantastiques de gentillesse. Et qu’aucun(e) ne truande jamais… Ce qui évidemment ne peut s’entendre et pourtant, on sait dans la réalité à quel point cela fonctionne très efficacement.
Limule n’entend heureusement pas cette haine s’installer. Il se questionnera à ce sujet, limite se flagellera. Ces passages montrent, même si ce n’est pas la première fois, la touchante profondeur humaniste dont il fait preuve. Et dont la licence en elle-même, s’avère intense à ce propos. Tout en y mêlant une certaine folie drôlatique. Ce que l’on verra dans l’autre pan principal de ce volume. Même si l’on ne peut vraiment en révéler davantage sur cet interrogatoire. Parsemé de moments humoristiques et à la fois de choses graves.
Le terme lui annoncera de l’action, avec déjà une ouverture. Qui devrait certainement se transformer en bataille grandiloquente lors de sa suite.
Le livre bénéficie par la suite à nouveau de la version Nouvelle. Traduite par Gaëlle Ruel, tandis qu’Erica Moriya s’occupe du manga. Et par conséquent aussi des strips humoristiques bonus. On a également droit à des dessins supplémentaires, notamment des mangakas derrière les œuvres dérivées de celle originelle.
Conclusion
Fort émotionnellement et pouvant dériver dans l’humour déjanté, Moi, quand je me réincarne en Slime T13 poursuit sur cette voie à nouveau percutante.