Test du jeu de cartes YOHO – You Only Hang Once

Yoho moussaillons ! Bienvenue à bord du navire de Sabrewolf Games, avec comme capitaine de cette mission : Richard Wolfrik Galland ! Mais le YOHO: You Only Hang Once que l’on poursuivra, s’avèrera-t-il un trésor de jeu ou bien sera-t-il juste bon pour le supplice de la planche ?

YOHO - You Only Hang Once

Un parcours mouvementé mené par le jeu en lui-même. Où 2 à 4 pirates coopéreront plus ou moins, au sein d’un bateau rempli de pillard(e)s et de menteuses/eurs. Enfin à commencer par soi-même ! Le but étant de mettre la main, si possible pas celle avec le crochet, sur le trésor de notre dernier périple. Celui-ci ayant disparu. Une fois cette tâche accomplie, il s’agira d’accuser une autre personne de l’avoir dérobé. Et celle qui accumulera un maximum de blâmes au terme de la partie, devra marcher sur la planche en guise de punition !

Le principe de base est simple : à chaque tour, on jouera une carte blâme. Mais c’est ensuite la pluralité débordante de ce genre d’éléments, qui rendra YOHO: You Only Hang Once aussi intéressant, que profond. Les sessions s’enchaînant, car aucune ne ressemble à une autre. Ceci car les cartes proposent des actions très différentes. Et pas uniquement une action globale, permettant d’agir envers soi ou en faveur/contre une autre personne. Au contraire, l’on trouvera fréquemment des précisions quant à qui sera concerné[(e)s]. Insufflant une certaine originalité.

Tout en ayant des possibilités généralistes, comme celle de pouvoir enterrer des cartes. Le moyen par exemple d’en glisser une qui ne nous arrange pas, surtout si elle nous est défavorable. Ce qui évitera de s’en servir. Potentiellement, on y planquera le trésor si l’on en dispose dans sa main. Toutefois, le conserver peut s’avérer utile. Car en le possédant dans sa main à la fin, même s’il nous vaudra 10 blâmes, dans le cas où cela reste insuffisant pour nous envoyer sur la planche, on remportera la partie.

YOHO - You Only Hang Once

Autrement, l’on retrouvera de quoi incriminer chacun des types de membres d’équipage. Cinq au total, dont la/le capitaine, pouvant changer au fil de la partie en causant une mutinerie. Encore faudra-t-il s’assurer les bonnes grâces des autres. Sur qui l’on agira parfois de manière peu sympathique, en leur infligeant des blâmes supplémentaires, même si l’on se justifiera que l’on n’avait que cela comme carte. Certaines permettront de mieux faire passer la pilule. Comme quand l’on transfère des éléments entre la main d’un(e) adversaire et la sienne. De façon à tomber sur de quoi attaquer ou encore magouiller, envers un(e)/d’autre(s) membre(s) du navire.

Si les protagonistes font la différence au sein des mécaniques de jeu, ils sont en plus mis en valeur par leur propre carte. On a droit à un texte définissant celui concerné, pour mieux se l’approprier. Surtout, on bénéficie des illustrations rigolotes de Kenneth Anderson, montrant des genres typiques de la piraterie. Comme la pirate fougueuse avec un cache-œil ou encore Barbe Noire et 3 autres qu’on vous laisse découvrir.

Conclusion

Les fourberies de YOHO: You Only Hang Once s’avèrent effectivement un trésor. On adore se jouer de quiconque, tout en pouvant s’associer avec autrui dans un but précis. La piraterie dans toute sa splendeur !