Si souvent dans les jeux de société on se fait face à face, Back to Back de Broadway Toys Limited et illustré par Kenny Kiernan, annonce le contraire à son titre. Sans toutefois se faire la tête, puisqu’il s’agira de dessiner et gagner, en coopérant.
On évoluera de 3 à 6 personnes, afin de deviner le dessin de départ. Celui-ci, dont le mot s’avère une proposition du jeu, étant dessiné par la/le première/ier joueuse/eur du tour. Mais pas n’importe où : sur le dos d’un(e) équipière/ier ! Rassurez vous, elle/il portera un tablier, conçu pour écrire dessus et effacer à foison. Chaque participant(e) en portera un, sauf la/le fameuse dessinatrice/eur de début d’une manche. La/le seul(e) à connaître ce qu’il faut croquer.
L’assemblée placée à la Queuleuleu, l’artiste démarrant placé(e) à un bout, devra dessiner sur le dos de la personne devant elle/lui également. Juste en devinant les traits en sentant ceux qu’on lui inscrit sur le dos. Il ne faudra donc pas hésiter à appuyer grossièrement. Celle/celui concluant l’autre extrémité de la chaîne, n’aura par conséquent besoin de gribouiller. En revanche, il lui en adviendra de trouver quel est le dessin de base. Juste en ressentant celui que son dos arbore, qu’il retranscrira sur son panneau. Autant vous préciser que le résultat s’avère souvent loin d’être ressemblant. Amenant une plus grande complexité, mais aussi une avalanche de rires. On se marre déjà en se dessinant dessus, un côté chatouilleux du passage du stylo en rajoute éventuellement… Ainsi qu’en voyant l’œuvre finale, potentiellement très loin de ce que les autres savent et/ou imaginent.
Le chiffre obtenu après le jet d’un dé, guidera la participant(e) vers le mot à dessiner/deviner, en regardant lequel se situe à cette position sur la carte tirée. Celle-ci officie dans une catégorie, qu’elle/il énoncera. On réduit ainsi les possibilités, sans quoi sinon le jeu aurait pu devenir impossible. Certaines ne proposent aucune catégorie, vous obligeant à en trouver une, afin de varier l’approche. Tandis que l’on bénéficie de diverses difficultés, permettant d’adapter le divertissement, selon si vous désirez évoluer avec l’ensemble des énigmes ou non.
San oublier qu’au-delà de celles proposées, on pourra par la suite inventer les nôtres. Rendant les possibilités de Back to Back infinies !
Attention, certaines conditions sont à respecter. Comme ne pas noter de texte chiffré ou lettré. Interdiction aussi d’effacer son dessin, par conséquent il s’agira d’éviter les ratures. Au terme de la séquence, vous le savez, l’ultime partenaire de la file devra trouver le mot. Elle/lui ayant néanmoins bel et bien dessiné, mais sur un plateau. Son ouvrage étant censé lui permettre de deviner. Sa réponse n’aura pas forcément besoin d’être identique à celle indiquée. Les règles nous confient un bon exemple, dans le sens où si le mot est Humain(e), répondre Personnage s’avèrera erroné. Mais Homo-Sapiens sera correct. L’assemblée devra ainsi déterminer si on l’accepte ou non.
Deux variantes s’offrent à nous. Une où le sextet de défis d’une carte est annoncée d’entrée. L’équipière/ier devant trouver au final, aura par ce biais probablement plus de chances de s’en sortir. Mais peut-être pas, car le tout se situe dans la même catégorie et entre dessins approximatifs ressentis et pièges des missions, cela ne sera pas si facile. La seconde requiert que chacun(e) inscrive ce qu’elle/il songe être la réponse. Cette fois pour gagner, il faudra qu’au moins la moitié des suggestions soit la même (ou semblable comme vous l’avez précédemment saisi) à la réponse de la/du dernière/ier joueuse/eur.
Si bien sûr les principales/aux artistes s’avèreront nous-mêmes, Back to Back propose néanmoins quelques dessins de Kenny Kiernan. Dont la rigolote du devant de la boîte, suffisamment parlante pour vous laisser comprendre à quel point ce jeu est délirant.
Conclusion
Hilarant, conçu pour y jouer avec tout le monde, mais aussi adaptable à nos propres envies avec la possibilité d’inventer ses énigmes à dessiner, Back to Back ramène l’ambiance dès qu’on le sort. De quoi ne pas se mettre ses convives à dos.