Un nouveau manga entre sur le ring et autant vous prévenir que Saotome T1 (Bamboo) de Mizuguchi Naoki et traduit par Arnaud Delage, boxe dans la catégorie poids lourds. Mais jamais poids lourdauds.
Yae Saotome est la vedette du lycée. Boxeuse de haut niveau dans sa catégorie d’âge et de poids, tout l’établissement et même plus encore est derrière elle. Avec en ligne de mire les Jeux Olympiques !
Mais bien que celle-ci se démène pour sûrement atteindre ces objectifs, elle est une personne de peu de mots. Ce dont on se rendra compte rapidement, si bien qu’on pourrait même se demander si elle en a tellement envie. En revanche, ce dont pour sûr elle a envie, c’est de Satoru ! Entendons nous bien, elle a envie d’être en couple avec lui. Lui faisant sa déclaration en point de départ du livre. Mais si personne ne la terrasse entre les cordes, elle prend un véritable uppercut en l’entendant refuser.
Même s’il y met des pincettes en arguant qu’elle doit se concentrer sur son match. Et que si les 2 sortaient ensemble, cela la déconcentrerait et que tout le tombe tomberait sur le jeune garçon. Ce dernier boxeur également, mais avec 0 victoire. Rigolo, maladroit et sympathique, mais pas non plus le clown de service, ni vraiment populaire. En somme, 2 personnalités semblant très différentes. Sauf que sous ses airs renfermés, l’adolescente parait plutôt douce et surtout réservée. Mais tout aussi peu douée que le garçon pour une telle relation.
Comme quoi finalement, les 2 iraient bien ensemble et d’ailleurs tentent le coup. Cependant entre la volonté de le faire en toute discrétion et leur côté empoté, rien n’est gagné. Ce qui nous octroiera de drôles de situations. Sans en oublier la boxe, sur laquelle le manga ne se consacre pas. Mais elle reste présente et continuera de se développer avec le tome 2, dont on vous parlera bientôt.
Conclusion
Les premiers émois, et encore on reste vraiment dans l’échauffement de partenaires d’entraînement pour oser une métaphore, durant Saotome T1 de 2 personnes semblant aux antipodes sur bien des points dans ce qu’elles dégagent, s’avèrent très mignons. Et à la fois tordants, par la sensation de devoir se planquer. Ce qui malheureusement n’est pas vain, car tout le monde s’intéresse de trop près à la vie et la carrière de la boxeuse.