Chronique roman L’École des rêves – Les Voyageurs

Même si son titre ne l’indique de manière chiffrée on vous signale, si besoin, que L’École des rêves – Les Voyageurs (Poulpe Fictions) n’est autre que le tome numéro 2 de la saga fantastique de Paul Ivoire. On poursuit donc les aventures de L’École des rêves – La Promotion Neptune, tout en profitant des dessins d’Antoine Brivet.

L'École des rêves - Les Voyageurs

Précisons, malgré son statut de volume 2, que même si vous n’avez l’opportunité de lire le premier, comprendre L’École des rêves – Les Voyageurs ne pose aucun souci. Pratique, tant aisément on trouvera celui-ci venant de sortir et éventuellement plus tard son prédécesseur dans le « pire » des cas. Bien entendu, dans l’ordre vous bénéficierez de certaines connaissances et notamment déjà de la situation des personnages. Toutefois, l’histoire sait vivre seule, avec ses propres problèmes et références expliquées tant aux élèves, qu’à nous-mêmes. En ne nous confiant jamais l’impression d’avoir un manque. Comme lors des évocations très spécifiques, à l’instar des Smartbulles, une maligne idée.

On navigue ainsi dans la bulle qu’est Evêria. Enfin plutôt l’endroit où sont conçues les bulles, celles de nos rêves. Une activité essentielle, pas simple et qui demande un fort apprentissage. Comme on le constatera tout au long du parcours scolaire de Kimlan et ses ami.e.s. Mais aussi de personnes beaucoup moins proches, essentiellement le vantard Sanguin. Un élève de deuxième année capable de communiquer avec les chauves-souris. Le seul en l’occurrence, alors que justement des créatures de ce type s’en prennent à l’établissement. Et par conséquent, aux songes ne gagnant plus l’esprit des terrien.ne.s !

Une véritable catastrophe, sur laquelle notre jeune héros tentera de faire la lumière avec sa bande. Toutefois en ayant une cible en tête. Une quête se déroulant au travers des différents cours, défis entre potes, maladresses et autres avancées par rapport au lien entre élèves et créatures légendaires. Sur ce dernier point, énormément d’humour et de taquines fourberies égaieront la lecture. Non sans une pointe bien piquante lors de certaines interventions. Les gnomes ne faisant pas forcément dans la demi-mesure. Et en parlant de drôleries, on aura droit à une partie de badminton complètement déjantée. Avec un protagoniste l’étant encore plus qui marquera les esprits, à défaut de marquer des points sur le cours.

Il faudra cependant vite régler cette affaire et en tant que potentiel Voyageur, Kimlan sera le seul indiqué pour partir sur Terre s’en occuper. Car il semblerait que le problème puisse venir de là-bas. Mais conservons-en le suspense à la saveur magique.

Conclusion

Les originales idées autour de l’identité de l’univers de L’École des rêves – Les Voyageurs, nous font littéralement fantasmer. Au-delà de l’enquête, des ambitions, des touchantes relations et de la rigolade, tous ces points techniques en rapport à la bonne tenue des rêves sont savoureux et si précis qu’on croit en eux !