Continuant sa diffusion de romans plongeant au sein d’univers de jeux de société d’Asmodée, 404 Éditions nous propose à présent Descent – Le Maléfice de Frichebourg de Robbie MacNivene et traduit par Elodie « Nelow » Negro. Qui se déroule évidemment au sein du JDS Descent de Kevin Wilson.
Disons-le immédiatement, si vous ne connaissez ni de près, ni de loin, le monde dépeint, ce n’est pas grave. Le récit ne nécessite aucun besoin de posséder un certain passé avec le J2S. Aisément on se laissera emporter par l’ambiance de fantasy. Tandis que l’accroche aux héroïnes et héros se développe sans aucun mal, avec ce qu’il faut de précisions sur les liens de longue date. Sans non plus trop s’y engouffrer, afin de se sentir concerné.e de notre côté de bout en bout.
En premier lieu, nous suivons le vieux l’expérimenté et riche brigand Logan Lashley. Se rendant auprès de la baronne de Forthyn, en vue d’une mission dont il ignore pour le moment le contenu. Obtenue grâce à son ami du mythique Quatuor des Marches, Durik l’Éclaireur. Néanmoins l’arrivée sur place ne se fait pas sans heurts. Tout de suite la drôlerie et l’action sont mises en exergue, soit les 2 facettes narratives principales. Associées déjà aux 2 grandes identités poignantes de l’histoire. D’une part, les différences de classes et autres origines, malheureusement tout autant marquées ici que dans notre réelle société. Et d’autre part, les relations fortes, notamment d’amitié. En marge d’une inimitié se formant déjà avec un important membre de la Garde.
La quête n’est pas évidente et tendue, puisque Kathryn, la fille et héritière de cette baronnie, a disparu. Nos 2 protagonistes retrouveront au cours de leur périple, leur amie la naine alchimiste Ulma Tristepierre. Déjà envoyée plus loin. Progressivement, notre trio tombera dans un marasme dont il s’agira de se dépêtrer. Entre les clans accusés de l’avoir enlevée. Des morts sortant du cimetière et autres étranges évènements. Comme la présence d’arachnides peu communes là où elles ne devraient vaquer à leurs sinistres occupations.
Alors quand un grimoire de magie noire est trouvée dans la chambre de la jeune femme, autant vous préciser que tout le monde est aux aguets. Les sciences occultes sont particulièrement mal vues, interdites même et sévèrement punies. Alors imaginez si la disparue a un rapport avec ce grimoire… Notre troupe devra ainsi défier ses peurs et de multiples menaces, ainsi que le temps qui pèse sur elle. Mais au-delà de péripéties entre combats et magie, l’ouvrage privilégie les fortes émotions sentimentales. Évidemment, on vous laisse découvrir les enquêtes et révélations qui en découleront.
Conclusion
Descent – Le Maléfice de Frichebourg ne joue pas simplement la carte de l’épique, dans une atmosphère qui s’y prête pourtant. Le livre se veut touchant, en abordant de fortes thématiques humaines, tout aussi essentielles dans notre réalité, de manière à en secouer les mauvais esprits.