Ayant su nous faire attendre avec The King Of Fighters XIV Ultimate Edition, tandis que sa suite nous faisait déjà languir, SNK Corporation a pu s’octroyer suffisamment de temps pour nous peaufiner un The King Of Fighters XV, qu’on espère musclé d’emblée. Et non encore une franchise de versus fighting bancale à sa sortie, mettant un temps colossal à devenir décente.
Casting Of Fighters
Petit à petit, KOF XV a su faire monter la sauce en égrainant les divers personnages qui allaient le composer. Désormais là, le jeu nous présente un panel de 39 combattantes et combattants, aux différences de prise en main et de techniques, faisant qu’on ne se sent jamais lésé.e par des clones. Des distinctions si importantes, qu’elles rendent le jeu d’autant plus profond, si vous décidez de toutes et tous les apprendre un minimum. Il reste toutefois plus qu’envisageable que vous vous « contentiez » d’une partie de ce groupe, après avoir testé tout le monde plusieurs fois. Bien entendu afin de maîtriser au mieux un protagoniste unique pour les duels. Mais aussi un trio, pour le mode 3 contre 3. Et l’association des triplettes s’avère un point puissant de la profondeur du système de jeu.
Des équipes dont on aura plaisir à découvrir les histoires. Néanmoins, comme la majorité des jeux de baston depuis pas mal d’années, il y a peu à se mettre sous la dent au niveau des contextes. Même si KOF XV s’avère amplement au-dessus de la plupart de ses concurrents dans le domaine. Et avouons que si beaucoup se plaignent de ce manque chez moult JV de combat, quand on y trouve ou trouvait des tas de saynètes, des scenarii longues, parfois très recherchées dans leur écriture… Les joueuses et joueurs les zappaient ! Arguant qu’on s’en fiche de ça dans de tels logiciels. Par conséquent, le job est bon, mais si vraiment vous recherchez essentiellement ce pan scénaristique, on n’est pas dans le plus étendu de la licence.
Le roi des glaces Max
Néanmoins si auparavant le solo pouvait être davantage approfondi, c’est aussi car le multi prenait moins de place dans l’intérêt. Tout du moins il était là et génial, mais on n’avait toujours à disposition un.e candide à écrabouiller ! Tandis qu’avec le mode en ligne, évidemment les versus fighting ont franchi un cap. En s’améliorant nettement ici dans la qualité du service. Avec notamment la création de ses lobbies, de multiples paramètres, les classements ou encore le partage de ses vidéos et le visionnage de celles d’autrui. L’entraînement en ligne existe aussi. Mais en dehors de celui-ci, on disposera de nombreux apprentissages qu’on dira indispensables. En vue de vraiment assurer avec les lutteuses/lutteurs désiré.e.s.
Afin de devenir la reine/le roi/les reines/les rois de l’arène, il s’agira d’absorber les mécaniques qui font la différence de ce numéro, pour protéger sa barre de protection et celle de santé. En débutant par le Shatter Strike, dévastateur pour contrer. On y consommera une jauge jaune, cependant le résultat est énorme. De même concernant les super offensives et celles encore supérieures, les Climax. Demandant de jongler entre le remplissage de jauge au fil de la bagarre et leur emploi. en MAX Mode. D’ailleurs les néophytes bénéficieront d’une facilitation de cet état incroyable, avec des combos simples à exécuter. De quoi s’éclater à chaque niveau, sans pour autant devenir meilleur.e que les rompu.e.s aux combinaisons classiques.
Prolongeant l’arc narratif de son prédécesseur, The King Of Fighters XV fait de même visuellement. Prenant des coups de partout à ce sujet dès KOF XIV, généralement pour une mauvaise raison. En l’occurrence : ah mais avant c’était en 2D,c’était mieux avant… Comme si plus rien ne devait jamais bouger et rester comme tu l’as connu et pense être le « vrai ». Et parfois même l’origine, y compris quand ça ne l’est pas du tout. Et on précise cela (ndla : tout du moins moi) en étant plus porté sur la 2D en général. Dans les JV, peu importe, tout peut me plaire. Et surtout, ne soyez pas anti quelque chose qui ne fait rien de mal. Ce qui s’avère distinct de ne pas nous plaire personnellement.
Les objectives/ifs constateront que la réalisation est superbe, particulièrement sur les personnages évidemment, ainsi que les effets. Mais les esthètes constateront que les décors possèdent également du charme. Bien que ça, ça nous est égal. Les musiques, même si vous n’achèterez pas le jeu pour, s’avèrent au top. D’ailleurs au niveau sonore et visuel, on aura l’occasion de se faire plaisir avec tout ce qu’on trouvera à débloquer.
Mettant tout de son côté niveau contenu, dont le 1-1, le 3-3 et sa quantité de membres, The King Of Fighters XV délivre en outre une technique impeccable, à l’énorme profondeur d’apprentissage. Sachant s’ouvrir aux esthètes, comme à celles et ceux ayant envie de s’amuser, sans décortiquer.