Cette collection des Éditions Milan, fait typiquement partie de celles dont les ouvrages à la base prévus pour les enfants, doivent également être lus par des plus grand.e.s. Tant des enfants plus âgés, que des adolescent.e.s et évidemment des adultes. Agnès Cathala, conseillée par l’orthophoniste Nathalie Massol et la pédiatre Anne Mahé, ayant beaucoup à transmettre via Mes p’tits pourquoi – La dyslexie.
Bien que déjà les enfants puissent être terribles entre elles et eux, d’autant plus si l’un.e a une différence marquante par rapport au plus grand nombre, elles et ils sont généralement ignorant.e.s des problèmes de santé. Et souvent, connaître retire la méchanceté. Pas systématiquement évidemment. Mais chez les jeunes, c’est possible. Tandis qu’on sait qu’une fois adultes, les gens ont tendance à conserver chaque a priori et leur haine. On a donc envie de leur conseiller cet ouvrage, autrement adapté dès environ 4 ans.
On y suit le quotidien de Noémie. Dyslexique et ayant quelques adaptations de temps et de travail en classe par rapport à ses camarades. Puisque pour elle la lecture est plus complexe, même si elle fait clairement des efforts. Néanmoins, le livre aura le bon ton de montrer un garçon souffrant de davantage de difficultés dans le domaine. Si bien que l’orthophoniste demande même à la maîtresse de le faire écrire le minimum envisageable.
Ainsi, quiconque constatera que la petite fille a certes des soucis, mais qu’elle n’est moins intelligente. Ni même qu’elle n’a de qualités pour s’exprimer, comme on le constatera à l’école ou encore en jouant avec ses copines et copains. Voire à la maison, malgré les doutes la tourmentant. Toutefois, après lecture, on conservera en tête que son camarade Léo a lui des difficultés plus importantes sur ce sujet et forcément y réfléchira. Particulièrement pour que les personnes arrêtent de se moquer et plutôt comprennent. Voire soutiennent, ce qui serait encore mieux.
Conclusion
Par une simple, mais non simpliste histoire, Mes p’tits pourquoi – La dyslexie figure parmi ces œuvres utiles, pouvant faire comprendre les choses. Et améliorer autant la vie des concerné.e.s, que l’intelligence et le cœur de celles et ceux se moquant, voire changeant de chemin par peur d’être contaminé.e.s… Car apprendre sur un thème, permet souvent de réfléchir à d’autres.