Chronique comics Power Rangers Unlimited – Mighty Morphin T1

Suite au tome 0 servant à placer la situation de cet arc à double-voie, Power Rangers Unlimited – Mighty Morphin T1 (Vestron) écrit par Ryan Parrot (auteur de la fantastique B.D. Power Rangers & Tortues Ninja T1 parue chez HiComics), dessiné par Marco Renna, colorisé par Walter Baiamonte (aussi présent sur PR & TMNT T1) assisté de Katia Ranalli, en sus de la couverture de Inhyuk Lee et traduit par Arnaud Gouteron, nous plonge désormais plus profondément dans la facette Mighty Morphin. L’autre pendant s’avère Power Rangers, avec les Omega Rangers de l’espace. Mais on en reparlera quand le premier volume arrivera pour sa chronique.

Power Rangers Unlimited - Mighty Morphin T1

Afin de justement vous (re)mettre dans le ton, sachez qu’on retrouve l’escadron, après son premier changement. Soit Tommy en Tigre Blanc, avec Kim et Billy, tandis qu’Aisha, Adam et Rocky, ont suppléé Trini, Zack et Jason. Ces 3 là désormais bien loin, mais pas tant que ça. Néanmoins, on n’en dira pas davantage à ce sujet, si vous n’avez rien lu. Une immense menace pèse sur la Terre. Mais pas qu’elle, loin de là. L’ouvrage s’avèrera justement l’occasion d’en découvrir bien davantage sur ce qu’il s’est déroulé il y a très longtemps, fort loin d’ici. Particulièrement durant la jeunesse de Zordon. Des origines qui referont surface, à l’aube de ce terrible danger.

Un supplémentaire car, plus à proximité, on en connait un autre. Via Seigneur Zedd et sa troupe toujours aussi fantasque, que cruelle, entre Squatt, Goldar, Finster et Baboo. Pas de Rito Repulso, mais s’il débarque on risque de se plier encore plus de rire. Leur Lord semble n’avoir jamais été si puissant et une surprise attend notre bande. Si habituellement elle s’en sort face aux créatures toutes plus originales les unes que les autres de Finster, ses nouveaux Patrouilleurs, pourtant à la base du menu-fretin, risquent de changer la donne. Par un petit coup de pouce ou de sceptre.

Power Rangers Unlimited - Mighty Morphin T1

Toutefois, l’équipe paraît pouvoir compter sur un.e nouvelle/eau Ranger Vert. Qui même si elle/il combat leurs ennemis, ne cherche pas du tout à se lier à notre sextet. Les PR passeront ainsi pas mal de temps à discuter sur les possibilités de sa réelle identité. Peut-être Drakkon ? Une trahison ? Parallèlement, Bulk et Skull verront leur amitié probablement fragilisée, par la relation de ce dernier avec Candice. Une troublante lycéenne, nous faisant une peur bleue en voyant ce duo avoir peut-être un problème. Finalement, les couples galèrent pas mal chez Power Rangers. Il faudrait peut-être éviter de se lier quand on vit à Angel Grove. On sait que systématiquement de belliqueuses créatures nous tomberont dessus.

Le boom des révélations sera en sus porté, et vice versa, par le choc des visuels ! Un genre en civil de qualité, ne s’éloignant pas trop d’un certain réalisme, sans non plus être complètement dedans, rassemble les publics. Tandis que les batailles elles claquent de dynamisme, idem à propos des tenues de nos héroïnes et héros. Avec pour le plaisir, une page spéciale transmutation fabuleuse ! Alors que les flux énergétiques en mettent plein la vue, par leur style et leurs coloris nous les laissant ressentir. Les vilains ne sont en reste. Notamment ce quintet maléfique au charisme toujours aussi détonnant, qu’on retrouve pleinement sur le papier.

Power Rangers Unlimited - Mighty Morphin T1

D’ailleurs en parlant de papier, on est en face d’un album de comics »paperback », soit du papier glacé souple, de même pour sa couverture semi-rigide. On profitera justement de couvertures alternatives en fin d’ouvrage. Avec derrière : Eleonora Carlini, Goñi Montes, Peach Momoko ou encore Derrick Chew.

Conclusion

Sublime graphiquement et explosif, Power Rangers Unlimited – Mighty Morphin T1 s’avère pourtant loin de n’être qu’une bande dessinée d’action. Son univers scénaristique explore déjà d’intrigantes contrées, aux intrigues dont on a vite envie de découvrir la suite. Avec également des doutes entre les Rangers et bien sûr saupoudré d’humour.