Parmi les différents médiums abordés chez les sorties de Third Éditions, la récente catégorie des séries télévisées connait déjà un vif essor. Et de par l’énorme popularité de la première adaptation T.V. de TWD, nul doute que beaucoup ne songent qu’à elle à l’évocation de l’ouvrage Les vies de The Walking Dead – En quête d’humanité, de Maxence Degrendel, aux couvertures de Paul Ambrosino et Alex Maleev. Mais justement, entre le fait d’être une adaptation et l’univers étendu gravitant autour, l’exploration ira bien au-delà.
Afin de mieux distinguer les multiples médias touchés par la licence, l’ouvrage commence en découpant déjà son traitement en 3 grands segments. En débutant plus que normalement par sa genèse, à savoir les comics de Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard. On remonte ainsi aux origines, jeunesse comprise, particulièrement dès les prémices de la découverte des films d’épouvante et des comics chez le scénariste. Pour finalement voir le parcours de son projet aboutir, avec les diverses embûches propres à un tel chemin.
La série principale se verra finement analysée et les autres tout de même évoquées. Particulièrement Fear The Walking Dead, assez logiquement de par sa longévité. Et ce qu’elle apporte en tant que début de l’épidémie et gestion gouvernementale, revenir dessus est bien entendu intéressant. Car via ces moult pans, on remarque de multiples aspects, lieux et périodes, chez chaque œuvre. Trouvant ici le moyen de s’imbriquer pour (re)découvrir au mieux chaque parcelle de l’œuvre télévisuelle globale. Tout en ciblant ses différences par rapport à ses origines papier.
D’ailleurs les protagonistes phares, ce qui s’avère déjà assez large, sont en outre profondément étudié.e.s. Ce qui renforce le détail, par la vision des caractères, des points précis de l’aventure humaine au-delà des zombi.e.s… D’ailleurs l’histoire, en marge des personnages, sera bien entendu grandement soulignée. On le précise, afin de vous confirmer qu’il est préférable d’avoir préalablement bien parcouru toute la saga. Ou tout du moins un arc complet, pour éviter de vous divulgâcher trop d’éléments. Et plutôt vous servir de ce bouquin, en vue d’éventuellement connaître dans certaines grandes largeurs le reste. Voire de vous y intéresser concrètement, dont par les jeux vidéo. Et plus précisément ceux de Telltale Games. Hautement récompensés à l’époque des sorties des différents épisodes, de ces expériences narratives à choix.
Au-delà de ces sujets, Maxence Degrendel décortiquera également concrètement ceux du scénario de la franchise. Et pas seulement sur sa dimension zombiesque. On relèvera notamment ses situations face à une société s’écroulant, contexte replacé dans notre réalité. Mais aussi toutes les facettes et les pires maux de l’humanité. Qui n’ont déjà pas besoin de cela pour s’exacerber. Mais cette survie devenant plus intense, pour des jusqu’alors privilégié.e.s, renverse la donne. Rendant les liens et actions entre les personnes potentiellement davantage égocentriques, quitte à déployer une cruauté sans relâche. Finalement, ne vivrait-on pas dans The Walking Dead depuis toujours ?
Une double vision des choses tout autant présente par la couverture de la version classique de Paul Ambrosino. Et celle bonus d’Alex Maleev dans la First Print.
Conclusion
Les vies de The Walking Dead – En quête d’humanité, propose une vaste plongée dans les entrailles de chacun de pans fictionnels de TWD, ainsi que dans ses thèmes sociétaux, humains et forcément : de la culture des zombi.e.s dans ta tête, dans ta tête, zombi.e.s… De manière à autant détenir une « encyclopédie » de la marque, qu’une analyse sous toutes ses coutures putrides.