La julienne de documentaires culinaires de 404 Éditions, remplit une nouvelle fois les placards et réfrigérateurs. Avec une fournée venue d’un univers très différent des précédents. Le livre de recettes des K-Dramas mitonné par Jessica Cohen, Ophélie Surcouf et Camille Poulain, aux photographies et stylisme d’Emmanuelle Poiré, s’inspirant des séries coréennes, pour découvrir davantage de saveurs au travers du pays en question.
Rebondissons instantanément (comme des nouilles en pot pleines de glutamate de sodium) sur ce dernier fait, pour déjà envisager l’accroche ne s’arrêtant pas aux accros de ces fictions. Celles-ci s’avérant davantage un tremplin, plus encore assurément pour leurs téléspectatrices/eurs. Toutefois, les autres ne verront pas l’intérêt gustatif s’atténuer.
D’ailleurs cette identité de goûts et spécialités coréennes, se mêlant parfois à d’autres cultures, sera adéquatement présentée d’emblée. Avec les définitions de plusieurs ingrédients et spécificités, qu’on retrouvera plus ou moins régulièrement dans des recettes. Intéressant pour savoir les différences aussi entre des produits selon leurs origines. Comme tel est le cas du radis. Et ainsi saisir que si la cuisine est toujours ouverte à la créativité et l’adaptation, on ne pourra se plaindre si l’on en remplace un par un autre en réalité très distinct. Même s’ils portent un nom semblable.
Pour prolonger l’accompagnement, on nous répertorie plusieurs boutiques physiques en France et en ligne. Où acquérir les épices, légumes, fruits et autres, que l’on trouve moins communément. Ainsi que des références typiques de la culture du pays. Plusieurs pans documentaires apportant beaucoup entre certaines recettes. Afin de mieux se fondre dans des habitudes et types d’approches, à l’instar de la partie street food ou grill.
Les propositions à concocter, permettront d’également coller parfois à ces thèmes. Bien que celles-ci ne se catégorisent pas de cette manière. Mais en entrées, plats, desserts et boissons, pour un total de 50. Prenant plus ou moins de place, pour énoncer les ingrédients, la quantité de portions et la durée. Puis un cadre avec les étapes explicatives et le résultat final ou non.
Certaines recettes, souvent les simples, ne disposant pas de photographie. Laissant imaginer le sandwich ou les nouilles, sans grande difficulté. D’autres se révèlent par une image aussi splendide, que stylisée, sur une pleine ou double-page. Parfois juste via une petite image ou encore on les apercevra par la capture d’écran de la série concernée.
Ces dernières profitent en plus d’une introduction nous l’évoquant, plus spécifiquement pour mener vers le mets sélectionné. En apprenant sa correspondance avec le feuilleton. Que vous connaissez peut-être déjà, comme avec notre favori : Reply 1988. Cependant à propos de ce dernier, et cela est donc probable pour plusieurs, c’est un de ses titres alternatifs qui est employé : Answer me 1988. On croyait donc, en vérifiant l’index avec le nom que l’on connaît par Netflix, qu’il n’y figurait. Soit une bonne surprise en voyant le cliché d’un épisode, en arrivant à sa recette. Mais de quoi craindre que notre préféré est absent.
Pour les accros à cette fiction tout autant hilarante, qu’émouvante, vous serez peut-être surpris.es de ne pas trouver un kimchi. Un mythe de l’art culinaire en Corée, néanmoins fortement présent dans l’ouvrage. Par divers biais dans les plats évoqués et même détaillé culturellement, en étant l’un des sujets spéciaux suggérés précédemment. Comme quoi, tout se rejoint et va plus loin qu’un enchaînement de suggestions culinaires.
Conclusion
Bonne méthode pour propulser le public vers de nouveaux intérêts, utiliser un médium et précisément ici des séries coréennes, ne s’avère à la fois pas une « faim » en soi. Le livre de recettes des K-Dramas devenant un vrai prolongement culturel, en plus de l’apprentissage culinaire.