Les films issus de franchises de jouets connaissant un effet boule de neige, cet été place à la sortie de Sylvanian Families – Le cadeau de Freya (UFO Distribution). Hirotoshi Kobayashi au scénario et Kazuya Konaka à la réalisation, nous plongeant dans l’animé monde de ces figurines animalières, traversant les générations.
Les évènements se bousculent chez Freya, la petite lapine chocolat. En effet, si sa maman répète ses meilleurs airs de musique, tandis que son papa prépare des gâteaux à la fraise, la fête au village durant laquelle elle doit élire l’Arbre de l’année, ne s’avère pas l’unique célébration à venir incessamment sous peu. L’anniversaire de sa maman approchant à grandes papattes !
Ce qu’elle a carrément oublié, si bien qu’elle s’interrogera sur ce qu’elle pourrait lui offrir. Contrairement à son frère ou son ingénieuse petite sœur, ayant déjà planché sur le sujet. Elle demandera ainsi conseil et de l’aide à ses ami.e.s, ce qui l’emportera vers de grandes aventures. Notamment aux côtés de son copain Ralph l’écureuil, affirmant lui-même qu’il est plutôt un garçon d’action et donc pas vraiment un petit malin…
Ces moments lui feront vivre certes de fantastiques découvertes et rigolades, mais pour finalement atterrir vers des déceptions et désillusions. Pas simple de trouver ce qui ferait réellement plaisir à sa mère. Toutefois, y réfléchir tout en puisant dans ses sentiments, pourrait lui faire dénicher la bonne idée. Non sans en discuter avec le formidable personnage qu’est Bruce. Un marin husky (un loup solitaire ?) philosophe, enfin de retour sur ses terres. Capable de faire regarder la lapinette et le public, au-delà de l’horizon.
Sa voix française, Pierre Lognay, renforçant en plus la puissance de ses mots, par son ton si calme, assuré et apaisant. Un doublage collectif également réussi, entre les multiples personnalités animales croisées au sein des lieux. On relèvera derrière entre autres Ludivine Deworst, Audrey d’Hulstère, Émilie Guillaume, Claire Tefnin, Déborah Rouach, Maia Baran, Catherine Hanotiau et Marc Weiss. Et pour continuer sur le segment sonore, les musiques de Jun Ichikawa nous entraînent, tout en nous faisant ressentir la zenitude du coin. Avec là aussi un travail très soigné pour la version en français, via l’adaptation des chansons par Séverine Bordier.
S’adressant à des spectatrices/eurs principalement assez jeunes et ce dès 3 ans, le long-métrage d’environ 1 heure s’avère mignon. Sans tomber dans la mièvrerie. Et en parlant de mignon, le rendu 3D fonctionne avec brio. L’habitude de voir les Sylvanian en jouets, nous donne par conséquent l’impression de juste les regarder transposés à l’écran. Sans une transformation rebutante, par une modélisation qui se différencierait trop des modèles originaux.
Conclusion
Drôle et émouvant, Sylvanian Families – Le cadeau de Freya en devient un présent bienvenu pour faire plaisir aux enfants… Mais pas seulement !