Chronique bande dessinée Les Apprentis – Du miel et des cailloux

Magicien de la littérature depuis un bon moment, Olivier Gay n’est par ailleurs plus un novice dans la B.D. de fantasy. On le retrouve avec sa nouvelle formule via Les Apprentis – Du miel et des cailloux (Drakoo), aux côtés de camarades également finement rodé.e.s : Olivier Boiscommun (dessinateur) et Aurélie F. Kaori (coloriste).

Les Apprentis

Le légendaire quatuor d’héroïnes et de héros du royaume, s’est éloigné des affaires, vivant désormais dans un village reculé. Leurs facultés semblent tout de même servir, puisque chacun.e, ou presque, a officiellement pris un.e apprenti.e !

Cependant, on ne peut pas vraiment dire que ces jeunes en soient à un niveau très avancé. Un constat accentuant l’hilarité de leurs péripéties. Forcément, quand on envisage de lancer un immense sortilège de protection et non pas que banalement il ne fonctionne pas, mais plutôt ne connait qu’un rendu moyen, le comique fonctionne tout feu, tout flamme.

Les Apprentis - Du miel et des cailloux

Malheureusement, iels devront faire avec ces lacunes tout en se complétant, lorsque l’heure de leur première aventure aura sonnée. Leurs maîtres.ses ayant dû partir vers un mystérieux objectif, la menace pèse désormais dans leur bourgade et au-delà.

La magicienne, la roublarde, le soigneur et le guerrier s’en vont ainsi à leur recherche, non sans encombres. Affrontements gonflant leur expérience sur le tas, pièges, sentiments se développant… Le chemin sera rude et néanmoins teinté de rigolade !

Conclusion

Aussi drôle qu’épique, Les Apprentis – Du miel et des cailloux nous en fait voir de toutes les couleurs. Au propre, comme au figuré, tant on y découvre parallèlement une explosion visuelle.