Test de SCHiM – Cet été, mettez vous à l’ombre !

SCHiM a éveillé ma curiosité dès le premier trailer grâce à une direction artistique originale et un principe de base aussi simple à expliquer que génial : c’est l’histoire d’une ombre qui se retrouve séparée de son humain et qui va tenter, tout au long des niveaux qui composent le jeu, de le rejoindre. Voyons comment cette idée de base se traduit en terme de gameplay.

SCHiM

Le principe de base aussi bien que le gameplay de SCHiM sont d’une grande simplicité puisque seules deux actions sont possibles : sauter d’une ombre à une autre et interagir avec les éléments du décor. Cette dernière action n’étant la plupart du temps là que pour le fun : faire aboyer un chien, faire sonner le klaxon d’une voiture, faire éternuer un humain…

SCHiM

Le jeu consiste en un enchaînement d’une soixantaine de niveaux, qu’il faudra parcourir de bout en bout et dans lesquels il faudra se frayer un chemin jusqu’à l’atteinte d’un objectif. Comme toute ombre qui se respecte, celle de SCHiM doit éviter de se retrouver exposée à la lumière au risque de disparaitre. Il faudra donc doser correctement ses sauts pour passer d’un zone ombrée à une autre. Heureusement, le jeu est légèrement permissif puisqu’un « saut bonus » permet, en cas de mauvais dosage, d’effectuer un léger ajustement. Dans le cas contraire le jeu nous remet au niveau du dernier checkpoint, généralement pas très éloigné.

SCHiM

Si les premiers niveaux sont assez basiques, avec des ombres simples d’accès et des objets statiques, les choses se compliquent petit à petit et il faudra résoudre quelques puzzles ainsi qu’une certaine maitrise du saut pour se frayer un chemin dans les niveaux suivants. On est alors confrontés à des ombres mobiles, comme celles de véhicules, à des ombres dans l’eau qui réagissent différemment, ou à des interrupteurs capricieux qui font disparaitre les ombres…

SCHiMNotons au passage que le jeu nous fait voyager à travers différents biomes comme la rue, des bureaux, un zoo, un parcours de golf… Les deux développeurs étant hollandais on reconnait très clairement certains paysages comme les canaux dans la ville ou des rues bondées de vélos et c’est une évasion très agréable.

Conclusion

SCHiM est la découverte rafraichissante de ce début d’été. Le jeu créé par un duo de développeurs hollandais autour d’un concept très simple remplit son contrat et on passe un très bon moment à enchaîner les niveaux et découvrir les trouvailles qui composent le jeu. SCHiM a également la très bonne idée de s’arrêter au bon moment, dans mon cas au bout de 4/5 heures de jeu pour ne pas rallonger le principe du jeu au delà du raisonnable. Il faudra bien plus de temps pour les plus acharnés d’entre nous qui voudront refaire le jeu sans saut bonus et avec un nombre de vies limité !

Note : 4/5